DĂ©tails Un ange dans ma tĂȘte, par Anja Klauss. ISBN 978-2-87426-065-0. EAN 9782874260650. Niveau de lecture : Ă  partir de 3 ans. Format : 24,3 x 24,8 cm. Nombre de pages : 40. ReliĂ© au fil de lin sous couverture cartonnĂ©e illustrĂ©e en couleurs. Langues Guides CatĂ©gories ÉvĂšnements Utilisateurs Filtrer la langue et l'accent Prononciation de les chĂšres petites tĂȘtes blondes en Français [fr] Prononciation de les chĂšres petites tĂȘtes blondes PrononcĂ© par Pat91 Homme - France Homme - France PrononcĂ© par Pat91 Informations de l'utilisateur Suivre 0 votes Bonne Mauvaise Ajouter Ă  mes favoris TĂ©lĂ©charger en MP3 CrĂ©er un rapport Vous pouvez l'amĂ©liorer ? Votre accent est diffĂ©rent ? Prononcez les chĂšres petites tĂȘtes blondes en Français Atlas des accents et des langues Mot alĂ©atoire chocolat, vous, Champs ElysĂ©es, voulons, c'est la vie

Alorsque nos chĂšres tĂȘtes blondes disposent de nombreux outils numĂ©riques pour se connecter Ă  Internet au quotidien tels que la tĂ©lĂ©vision, la console de jeux, la tablette, le tĂ©lĂ©phone portable ou simplement l’ordinateur, il est important de les accompagner dans cet univers numĂ©rique et surtout de les protĂ©ger des dangers qui y sont liĂ©s.

Avec la nouvelle version d'iOS, Apple pense au bien-ĂȘtre numĂ©rique de ses utilisateurs, en permettant notamment aux parents de limiter le temps d'Ă©cran de leurs enfants. Mais ce n'est pas encore trĂšs au point. Par rapport Ă  la version prĂ©cĂ©dente d’iOS, iOS 12 n’offre pas de nouvelles fonctionnalitĂ©s bien visibles. L’accent fut clairement mis sur l’amĂ©lioration de fonctionnalitĂ©s existantes, comme les notifications groupĂ©es, les appels FaceTime Ă  plusieurs, etc. Apple introduisait aussi des outils pour le bien-ĂȘtre numĂ©rique, les utilisateurs pouvant ainsi gĂ©rer leur temps passĂ© devant les Ă©crans de leurs appareils. La limitation du temps d’écran d’iOS 12 contournĂ©e par les enfants Cette fonctionnalitĂ© s’étend aux familles, les parents peuvent limiter le temps d’utilisation Ă  leurs enfants concernant telle ou telle application. Malheureusement, il semblerait que nos chĂšres petites tĂȘtes blondes soient plus intelligentes qu’Apple n’a bien voulu le croire. Selon un post publiĂ© sur Reddit, on apprend que des enfants ont trouvĂ© un moyen de contourner ces restrictions. Selon l’utilisateur PropellerGuy, “lorsque iOS 12 est sorti, j’ai limitĂ© le temps d’écran de mon fils de 7 ans via l’application. AprĂšs quelques jours, j’ai eu l’impression qu’il jouait plus qu’il ne devrait mais je ne comprenais pas pourquoi. Et aujourd’hui, mon fils m’a expliquĂ© comment il fait lorsqu’il n’a plus de temps et que ses jeux sont bloquĂ©s, il va dans l’App Store, il tĂ©lĂ©charge un jeu prĂ©cĂ©demment installĂ© mais supprimĂ© ensuite via l’icĂŽne cloud et il peut en profiter sans aucune limitation ! Qu’est-ce que je peux dire ? Je ne suis mĂȘme pas en colĂšre. C’est impressionnant.” si les parents ne configurent pas spĂ©cifiquement la fonctionnalitĂ© Ce n’est pas un bug encore moins un hack et il suffit pour les parents de dĂ©sactiver l’installation d’applications dans les restrictions mais il faut reconnaĂźtre que ceci n’est pas particuliĂšrement Ă©vident et aujourd’hui de nombreux enfants de par le monde profite de cette solution de contournement. Le RĂ©capLa limitation du temps d’écran d’iOS 12 contournĂ©e par les enfantssi les parents ne configurent pas spĂ©cifiquement la fonctionnalitĂ© En savoir plus Jetpack Joyride 2 arrive en exclusivitĂ© sur Apple ArcadeSafari ou Chrome quel navigateur choisir sur un appareil Apple ?Apple dĂ©ploie des correctifs de sĂ©curitĂ© importants pour iOS et macOS Grained’islamophobe ou comment instruire nos chĂšres petites tĂȘtes blondes. Tout le monde connaĂźt le CNED, n’est-ce pas ? Le CNED ou Centre national d’enseignement Ă  Il y a quelques annĂ©es, alors que j’avais une classe de CE1, j’affichais chaque matin au tableau le programme de la journĂ©e Ă  l’aide d’étiquettes Ă  cĂŽtĂ© desquelles un Ă©lĂšve traçait une croix dĂšs lors que l’activitĂ© avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. MĂȘme en cycle 3, les Ă©lĂšves aiment beaucoup ce petit rituel du matin, au cours duquel ils peuvent dĂ©couvrir la teneur et la façon dont les activitĂ©s de la journĂ©e vont s’enchaĂźner, d’autant plus qu’à la lecture de ces Ă©tiquettes par un Ă©lĂšve j’ajoute oralement ce que nous allons apprendre au cours de chaque sĂ©ance. Au fil des ans, j’avais perdu cette bonne habitude d’afficher le programme de la journĂ©e sans raison aucune, qui plus est !, mais j’avais trĂšs envie de reprendre ce rituel depuis quelque temps
 Je vous propose donc ici les Ă©tiquettes que je viens de terminer et que j’afficherai au tableau chaque matin avant le dĂ©but de la classe pour la dĂ©couverte collective du programme du jour ! Remarque Les Ă©tiquettes que je vous propose ici ne visent pas Ă  l’exhaustivitĂ© elles correspondent simplement aux activitĂ©s que je vais mener dans ma classe et Ă  l’intitulĂ© que je leur donne. Bonne lecture ! LĂ©gendesPokĂ©mon: Arceus Nintendo Switch – PrĂ©commande Ă  49.99 € Voir le deal SECURITE : Balade Ă  vĂ©lo avec nos chĂšres petites tĂȘtes blondes. 3 participants. SGT3RÂź - Scooters GT 3 Roues - Vie pratique :: LĂ©gislation en rapport avec nos scooters ou motos (Public) Page 1 sur 1 Brave soldat revient de guerre
 Mais nous ne sommes pas dans une chanson. Aussi boiteux que soit son corps blessĂ© de toutes parts, notre homme a les deux pieds sur terre, et pas dans le mĂȘme sabot. Retour dĂ©finitif Ă  Belleville-MĂ©nilmontant. Recommence alors la vraie vie, libertĂ© et fraternitĂ©. Jeanjean reprend sa place et continue de lire les journaux. Et la petite famille s’agrandit. Texte Sortir de la guerre refermer l’album Note de bas de page 1 Retour Ă  l'intime au sortir de la guerre, sous la dir. de Bruno Cabanes et Guillaume Piketty, Tallandier, 2009, 316 p. Note de bas de page 2 Bruno Cabanes, La victoire endeuillĂ©e la sortie de guerre des soldats français 1918-1920, Le Seuil, 2004 L'univers historique, 549 p. Sortir de la guerre, revenir Ă  la vie civile, enfin ! ...Plus de quatre ans de sĂ©paration, de blessures, de vie nomade, de vie entre hommes, d'inconfort, de tumulte pour les soldats Ă  cĂŽtoyer la mort, d’absence de femmes pour ces hommes, d'absence d'hommes pour les femmes, vie suspendue et tous ces morts Ă  pleurer, tous ces morts, ces amochĂ©s. Une catastrophe pareille, est-ce qu'on peut en revenir, dans quel Ă©tat en revient-on ? La question se pose, s'agissant des deux conflits dits mondiaux qui auront marquĂ© le XXe SiĂšcle. Les historiens se sont demandĂ©, Ă  la lecture des tĂ©moignages, des correspondances, de la littĂ©rature, comment avait pu se passer ce qu'ils ont appelĂ© le retour Ă  l'intime »1. Ils ont dĂ©crit la sortie de guerre, la victoire endeuillĂ©e » de 19182, la culpabilitĂ© des survivants, la vie ravagĂ©e de ceux qui en sont revenus sans pouvoir en rĂ©chapper vraiment, des tranchĂ©es, plus tard des camps de la mort, du Vietnam, d’Irak. Gueules cassĂ©es, dans leur chair parfois, dans leurs nerfs toujours probablement. Note de bas de page 3 Louis Aragon, AurĂ©lien, Gallimard 1944, Ed du Livre de poche, 1964. 704 p. Note de bas de page 4 Op cit, p. 9. Certains ne s’en sont jamais remis. Tel AurĂ©lien, le hĂ©ros Ă©ponyme du roman d'Aragon3. Elle [la guerre] l'avait pris avant qu'il eĂ»t vĂ©cu
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 l'avait enlevĂ© Ă  la caserne et le rendait Ă  la vie aprĂšs ces annĂ©es interminables dans le provisoire, l'habitude du provisoire.» Il ne s'en remettait pas ; bien plus tard encore il n'arrivait pas Ă  s'y faire, incapable de construire une vie normale. Cela faisait bientĂŽt trois ans qu'il Ă©tait libre, qu'on ne lui demandait plus rien, qu'il n'avait qu'Ă  se dĂ©brouiller, qu'on ne lui prĂ©parait plus sa pitance tous les jours avec celle d'autres gens, moyennant quoi il ne saluait plus personne 
 Il se reprenait Ă  regretter la guerre. Enfin, pas la guerre. Le temps de la guerre. Il ne s'en Ă©tait jamais remis. Il n'avait jamais retrouvĂ© le rythme de la vie4. Note de bas de page 5 Pierre T. de C., La nostalgie du front, Études, t. 153, novembre 1917, p. 458-467, note 1. Note de bas de page 6 Il apparaĂźt en 1979 selon le Petit Robert. Regretter la guerre, c’est un comble, ne pas pouvoir se remettre Ă  autre chose. Tel fut, semble-t-il, le lot d’un certain nombre des revenants. DĂ©mobilisĂ©s, dĂ©boussolĂ©s nos ex-poilus, jusqu'Ă  une vĂ©ritable incapacitĂ© conjugale, familiale et sociale. Simon Jeanjean, s’il ne s’y laissa pas aller – et on ne voit pas qu’il se soit jamais laissĂ© aller – avait bien pressenti ce gouffre tout en l’anticipant avec luciditĂ© ...c'est bizarre on ne peut pas s'accoutumer Ă  cette idĂ©e mais on s'accoutumera vite 634. On a pu voir lĂ , chez certains, l'effet d'une addiction paradoxale, au sein mĂȘme des combats et des tranchĂ©es, Ă  l'expĂ©rience radicale que put reprĂ©senter la montĂ©e au front et le voisinage avec la mort. Ainsi de Pierre Teilhard de Chardin, dans un article intitulĂ©... La nostalgie du front », publiĂ© en 1917 dans la revue Études, va trĂšs loin dans le dĂ©veloppement de ce qu'il appelle l'incontestable sentiment de nostalgie – nonobstant toutes les horreurs contemplĂ©es ou vĂ©cues – par l'homme qui se voit privĂ©, aprĂšs l'avoir goĂ»tĂ©e en plĂ©nitude, de l'exaltation puissante versĂ©e Ă  l'Ăąme par la vie du front5. Le mot addiction » n’est pas tirĂ© de cet article et ne risquait pas de s’y trouver6, mais je le maintiens. Note de bas de page 7 Deux cartes dans l’album, Ă©crites Ă  Simon dans les annĂ©es 20, sont signĂ©es Crinon 45 et 336. Simon Jeanjean, lui, ne mange pas de ce pain-lĂ . Si la vie au grand air, les copains » comme il disait, la dĂ©couverte de lieux nouveaux – ses filles aprĂšs lui en feront l'expĂ©rience Ă  travers le scoutisme – lui Ă©taient importants et mĂȘme indispensables, nous le connaissons assez pour voir que sa religion Ă  lui avait peu de rapport avec le romantisme d’un AurĂ©lien ou le mysticisme d’un Teilhard, encore moins avec cette nostalgie. Remettons donc les pieds sur terre. Revenons Ă  Simon, et avec lui Ă  la vie civile. Il n'a pas eu la gueule cassĂ©e. DĂ©jĂ  myope comme une taupe avant de partir Ă  la guerre, pareillement myope en revint, perclus de rhumatismes, avec en sa jambe le souvenir d'une mauvaise balle, et s’aidant d’une canne pour se dĂ©placer. Mais toujours la tĂȘte sur les Ă©paules. On l’a vu, toutes ces annĂ©es, garder en main sans jamais faillir la dĂ©fense de ses droits et le respect de ses devoirs, toujours soucieux de pallier son absence Ă  Paris en bon pĂšre de famille. Rien moins que romantique, c’est un costaud. Que la Grande guerre l'ait marquĂ© Ă  jamais, que les souvenirs du front l'aient hantĂ©, c'est certain et c’était inĂ©vitable. Il les partageait avec ses copains les anciens combattants, qu'il revoyait rĂ©guliĂšrement comme ses filles nous l’ont dit, mĂȘme si elles n'en connaissaient pas tous les dĂ©tails, Monique eut pour parrain le fils de Crinon – ce Crinon, on s’en souvient, qui le guidait dans les tranchĂ©es au crĂ©puscule7. Et Jeanjean faisait honneur aux rĂ©unions d’anciens combattants, comme Ă  sa propre mĂ©daille de la victoire et Ă  son ruban de blessĂ© de guerre 2604. Reprendre le collier en 1919, le collier de la vie d’avant, cela semblait inimaginable et pourtant ça y Ă©tait. Se remettre au boulot, Ă  la vraie vie qu’il n’avait jamais nĂ©gligĂ©e, cela allait se faire tout naturellement. Pour Jeanjean la vie reprend son cours ordinaire. Pour le lecteur des archives bien au contraire, cela se termine. C’était si dense, revĂ©cu jour aprĂšs jour, parfois heure aprĂšs heure Ă  travers les cartes postales. Il va falloir changer de rythme, enjamber parfois des mois et des annĂ©es entiĂšres, renoncer Ă  toute continuitĂ©. Accrocher notre histoire Ă  quelques images, Ă  quelques thĂšmes significatifs. L'album de cartes postales Ă©tait si dĂ©taillĂ©, les cartes si bien Ă©crites, quel chance de pouvoir les citer au jour le jour. Mais refermons l’album. L’Histoire ne s’arrĂȘte pas. BientĂŽt viendront les AnnĂ©es folles, le seront-elles pour les Jeanjean ? Viendra la crise de 29, la montĂ©e du fascisme, les ligues en sera-t-il, Jeanjean ?, le Front populaire, la folie nazie... Refermons l’album, replaçons-le dans les rayonnages entre l'album ancien de Metz et les huit albums ultĂ©rieurs contenant les photos de famille, de vacances, de fĂȘtes, de gens dans des lieux, connus ou inconnus les gens autant que les lieux, et il faudra bien nous contenter en guise de lĂ©gendes de quelques maigres indications manuscrites laissĂ©es lĂ  pour mĂ©moire. Et puis j’explorerai les collections de livres, les coupures de journaux, courriers administratifs, les quelques suites de courriers spĂ©cifiques et autres piĂšces jugĂ©es mĂ©morables, d’oĂč ressortent les faits saillants de l’histoire des Jeanjean et du monde. Mais peu de choses, hĂ©las, de la vie quotidienne que personne, sauf Ă  tenir un journal ou Ă  envoyer des cartes postales jour aprĂšs jour, ne note ou ne photographie systĂ©matiquement avant Facebook, du moins. Nous avons fait un premier inventaire incomplet, peut-ĂȘtre dĂ©finitif, qui le sait ? de ces archives familiales jadis triĂ©es et classĂ©es par Simon, puis pieusement conservĂ©es mais oubliĂ©es par ses filles, lĂ -haut dans le grenier oĂč elles ne mettaient plus les pieds, leurs jambes refusant l’escalier. Archives archipel lacunaire au milieu d'un ocĂ©an d'oubli. Les Becs Visseaux Note de bas de page 8 Au sujet des Becs Visseaux, nous avons consultĂ© le site – blog de la petite fille de Jacques Visseaux. 'Il ne reste rien, peut-on lire en conclusion, de l'entreprise de mon arriĂšre-grand-pĂšre, si ce n'est, dans la tĂȘte des plus vieux Lyonnais, quelques souvenirs de slogans et d'images... Il semble en effet que mon arriĂšre-grand-pĂšre ait en cela atteint son but, celui de faire connaĂźtre son entreprise par une publicitĂ© avant-gardiste... puisque son souvenir reste encore prĂ©sent quelque part. Tout de suite Simon a repris son poste, chez TourniĂ©roux. Le contrat de travail datĂ© du 19 mai 2204 consacre sa promotion au rang de directeur commercial, sous l’entĂȘte triomphal de la SociĂ©tĂ© des Becs Visseaux de Lyon sous-entĂȘte L. TourniĂ©roux & Cie. Ladite sociĂ©tĂ©, créée par Jacques Visseaux 1872-1952 fabriquait un systĂšme d'Ă©clairage au gaz d'oĂč les becs » utilisant des manchons de soie, dont elle avait l’exclusivitĂ©, et qu’elle commercialisait par l'entremise de TourniĂ©roux en Seine et Seine-et-Oise. Elle Ă©tait alors en pleine prospĂ©ritĂ©, sa nouvelle usine lyonnaise s'Ă©tendant sur 5 hectares. Par la suite, la SBV se consacra Ă  la fabrication de lampes Ă©lectriques Ă  filament Ă©tirĂ©, technique nĂ©e avant la guerre. Ce qui nous Ă©carte de l’image passĂ©iste que j’avais conçu de cette sociĂ©tĂ© d’aprĂšs son seul nom. Exit le Bec Visseaux, place Ă  l’électricitĂ©. Leur slogan Les petites Visseaux font les grandes lumiĂšres ! »8 DĂšs lors, TourniĂ©roux sera mariĂ© » avec les Becs Visseaux. Et Simon restera mariĂ© avec TourniĂ©roux, aussi fidĂšlement qu’avec sa Blanchette. Enfin non, pas exactement. Car la raison sociale TourniĂ©roux & Cie disparaĂźt en 1930 lors du dĂ©part Ă  la retraite du patron fondateur, LĂ©onard TourniĂ©roux. D’oĂč dĂ©mission symbolique de Simon Jeanjean qui avait gravi les Ă©chelons depuis son poste de dĂ©part de magasinier-expĂ©ditionnaire, en passant par celui de caissier dĂ©biteur puis de reprĂ©sentant, jusqu'Ă  celui de directeur commercial, donc, Ă  son retour en 1919. L’adresse de la sociĂ©tĂ© TourniĂ©roux Ă©tait au 24 rue des Petites Ă©curies – Paris 10Ăšme. Celle de la SBV SociĂ©tĂ© des Becs Visseaux Ă  Paris, sera 118 Faubourg Saint-Martin, ce qui ne fait pas une grande diffĂ©rence – une station de mĂ©tro, si je ne me trompe. Le patron de la SBV Ă  Paris s'appelait Alfred Lucas. Les relations furent suffisamment amicales pour que Lucas fĂźt don Ă  Jeanjean, pour son album, de quelques cartes postales signĂ©es notamment de sa main diminutif Fred » et de celle de sa femme, datant notamment des annĂ©es de guerre et qui se sont retrouvĂ©es dans l'album 292, 374, 375, 394, 395, 611. Il avait une Ă©criture distinguĂ©e et une fille qu'il appelait ma poupĂ©e 374. Fut blessĂ© et passa par le DĂ©pĂŽt d'Ă©clopĂ©s de Vitry-le-François 292. Passa enfin la main Ă  un nommĂ© Lenormand. Les Becs Visseaux » dĂ©nomination ringarde Ă  la longue ne sont plus ce qu’ils Ă©taient, comme en tĂ©moigne la lettre recommandĂ©e, en date du 26 mai 1951, signifiant Ă  Simon Jeanjean la suppression de son poste et son licenciement. Note de bas de page 9 = Transmission Sans Fil. Au dĂ©part c’était du morse qui voyageait ainsi. Pour le numĂ©rique on dit aujourd’hui Wi-fi, terme construit Ă  l’imitation de Hi-Fi, pour Wireless Fidelity. En anglais, forcĂ©ment. Je note qu' en tĂȘte de ce courrier 2240, la mention SBV – SociĂ©tĂ© anonyme pour la vente et l'entretien du Bec intensif Visseaux est complĂ©tĂ©e par Fournitures gĂ©nĂ©rales en gros pour Ă©lectriciens, bazars, marchands de couleurs. Il y a aussi un cartouche prĂ©cisant que l'entreprise appartient Ă  la FĂ©dĂ©ration des grossistes de matĂ©riel Ă©lectrique. Comme ses filles nous l'avaient dit, la SociĂ©tĂ© des Becs Visseaux faisait des ampoules, des lampes, des trucs Ă©lectriques ». C'Ă©tait vague, mais suffisant pour nous donner Ă  concevoir une Ă©volution logique depuis les origines. Un autre entĂȘte, sur un bordereau de la mĂȘme annĂ©e, dĂ©cline les spĂ©cialitĂ©s suivantes Lampes Ă©lectriques, appareillage. DĂšs 1927, ne voulant pas ĂȘtre en reste avec le dĂ©veloppement de la Visseaux avait adjoint Ă  ses ateliers une usine de lampes de radio. Et il me plaĂźt, soit dit entre parenthĂšses, que cette sociĂ©tĂ© d’abord diffusĂ©e et distribuĂ©e Ă  Paris par un limougeaud, ait connu une Ă©volution parallĂšle Ă  celle d'une autre, certes beaucoup plus importante qui a son berceau Ă  Limoges Legrand spĂ©cialiste mondial des infrastructures Ă©lectriques et numĂ©riques du bĂątiment, est nĂ©e en 1904 d'une entreprise de porcelaine montĂ©e par l'aĂŻeul, FrĂ©dĂ©ric Legrand, lequel dĂ©veloppa en parallĂšle dans les annĂ©es 20 une activitĂ© d’accessoires Ă©lectriques en porcelaine, meilleur isolant connu de l’époque. Note de bas de page 10 Avec l’aimable autorisation d’Emmanuelle Visseaux-Cart-Tanneur, arriĂšre-petite-fille du fondateur Jacques Visseaux et auteur du site relatant notamment la saga »Visseaux » Illustration copiĂ©e sur internet10 Simon Jeanjean avait le titre de directeur et bĂ©nĂ©ficia Ă  ce titre d'une retraite assurĂ©e par la CIRCIA, Caisse Interprofessionnelle de Retraite des Cadres de l'Industrie et AssimilĂ©s. Il mit fin ainsi, le 30 septembre 1951 exactement, Ă  quarante six-ans de bons et loyaux services. Note de bas de page 11 Paris change, mais rien dans ma mĂ©lancolie / N’a bougé  Baudelaire, Le Cygne Je l'imagine pendant toutes ces annĂ©es je l’imagine maintenant, moi qui suis nĂ© l’annĂ©e d’avant sa retraite, m’approchant aujourd'hui Ă  mon tour de son Ăąge ultime et parcourant sa vie, je l’imagine prenant le mĂ©tro Ă  la station Gambetta, direction Pont de Levallois, changeant Ă  RĂ©publique, direction Pantin pour descendre Ă  ChĂąteau d'eau et enfin remonter quelques mĂštres de la rue du ChĂąteau d'eau puis celle des Petites Ă©curies jusqu'au numĂ©ro 24, chez TourniĂ©roux ; puis Ă  partir de 1930 emprunter la rue du ChĂąteau d'eau dans l'autre sens pour rejoindre la rue du Faubourg Saint-Martin qui s'appelait alors plus simplement Faubourg Saint-Martin, jusqu'au numĂ©ro 118 ; Ă  moins qu'il ne prĂ©fĂ©rĂąt descendre une station plus loin, Gare de l'Est. Ou prendre le bus. Et je ne suppose pas, mĂȘme si la pointe du 20Ăšme arrondissement touche celle du 10Ăšme Ă  Belleville et cela fait tout de mĂȘme une belle trotte, qu'il y allĂąt jamais Ă  pied avec sa canne, car son Ă©tat physique gĂ©nĂ©ral, ne serait-ce que celui de sa jambe gauche, devait l'en empĂȘcher. Je l'ai toujours connu s'aidant d'une canne pour se dĂ©placer. Il se peut aussi que la ligne 3, comme on l'appelle maintenant, et qui traverse la moitiĂ© nord de Paris de l'est au nord-ouest en faisant des vagues, ne s'appelĂąt pas Ă  l'Ă©poque Gallieni-Pont de Levallois-BĂ©con » de mĂȘme que la ligne 5 a Ă©tĂ© prolongĂ©e de la Porte de Pantin Ă  Bobigny-Pablo Picasso » ; il se peut qu'il en fĂ»t autrement que je ne l'imagine, car Paris change11. Et encore n'imaginĂ©-je lĂ  que le dĂ©but d'une journĂ©e de travail. Que faisait-il ensuite ? RĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone ? Superviser directement le travail de ses collaborateurs ? Dans son propre bureau ou le partageant avec d'autres ? Repas de midi au rĂ©fectoire ou tirĂ© du sac ou quoi d'autre ? Sans parler des troubles divers, travaux, dĂ©mĂ©nagements, Front Populaire, guerre et occupation, et sans journal Ă©crit pour les distinguer, ne serait-ce qu'un mot de temps en temps sur une lettre ou une carte postale, pour rapporter une rencontre, parler de la pluie, de la grippe espagnole ou de la compote de pommes, alors il faudra un peu d’imagination. L’engagement syndical J’ai parlĂ© du travail et du mĂ©tro. Mais il serait dommage de laisser croire par lĂ  qu’une journĂ©e-type se rĂ©duisĂźt pour Simon Jeanjean uniquement Ă  l’affligeant mĂ©tro-boulot-dodo ». Ce serait ignorer ses nombreuses activitĂ©s et affiliations. J’ai dĂ©jĂ  parlĂ© du Cercle St RĂ©my de MĂ©nilmontant, et laissĂ© supposer de multiples activitĂ©s amicales et sociales. Il faut revenir au moins ici, en marge et en complĂ©ment de la vie professionnelle, sur son engagement militant – religieux, syndical et politique. Sur la religion et la politique on aura amplement de quoi dire ensuite. Mais du travail au syndicat il n'y a qu'un pas – mĂȘme si entre les Becs Visseaux et la ConfĂ©dĂ©ration française des travailleurs chrĂ©tiens CFTC n'apparaĂźt aucun rapport direct Ă  la lecture des archives nulle trace d'action syndicale de Jeanjean au sein de l'entreprise TourniĂ©roux-SBV. Il est Ă  croire qu'il dissociait clairement les deux domaines, et que, en bon chrĂ©tien et en bon syndicaliste, il veillait naturellement Ă  l'application du droit social dans son milieu professionnel. Pas de trace non plus, en cette sortie de guerre, d'engagement politique ni d'appartenance Ă  un parti. Cela viendra trĂšs vite. Bien des manifestations de ses convictions trĂšs tranchĂ©es, de son sens civique toujours actif, des allusions Ă  ses abonnements et lectures, nous laissent Ă  penser qu'il y vint trĂšs tĂŽt, sans doute dĂšs avant 14. Nous avons vu oĂč allaient les sympathies du jeune homme, clairement du cĂŽtĂ© de la vieille droite catholique, nationaliste, revancharde, cocardiĂšre, volontiers antisĂ©mite et antimaçonnique... Il y a lieu de supposer qu’il n’en resta pas lĂ , nous en reparlerons. Note de bas de page 12 Sur ce point voir plus haut chapitre III, Syndicaliste et militant associatif. Sa pratique syndicale12 est d'abord celle d'un militant engagĂ© au niveau de sa section locale, l'union locale CFTC du 20Ăšme arrondissement, 2 rue Henri Chevreau. Il a trĂšs certainement adhĂ©rĂ© Ă  la CFTC dĂšs les dĂ©buts de celle-ci en 1919, Ă  la suite du Syndicat des EmployĂ©s. Les archives conservent de nombreux documents attestant de son activitĂ© en tant que trĂ©sorier de la section CFTC – notamment un cahier comptable relevant les versements de cotisations des membres de la section – et de son adhĂ©sion au syndicat jusqu'Ă  la fin. Le dernier document syndical date du 18 octobre 1963 2228-2229. Les vendredi et samedi 6 et 7 novembre 1964 se tint le congrĂšs extraordinaire au cours duquel la tendance de gauche reconstruction », marxiste et autogestionnaire, nĂ©e Ă  la LibĂ©ration et devenue majoritaire dĂšs 1961 au sein de la CFTC, transforma la CFTC en CFDT, syndicat laĂŻc. Simon Jeanjean Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© le mercredi prĂ©cĂ©dent, 4 novembre, Ă  l'Ăąge de 78 ans. Ses filles Monique et GeneviĂšve adhĂ©reront logiquement Ă  la CFDT Le 19 mars 1919... Le 19 mars 1919, Simon Jeanjean rentre Ă  la maison en permission dĂ©finitive. Les Jeanjean habitent au 46 Villa Faucheur, 1 rue des Envierges Paris 20e adresse Ă  deux niveaux le 1 rue des Envierges est la Villa Faucheur », et celle-ci ouvre vers un ensemble de petits appartements. Permission dĂ©finitive, fin de la sĂ©paration et cessation des courriers, cartes postales rĂ©duites Ă  l’état de souvenirs classĂ©s. Contentons-nous, pour le retour du soldat Jeanjean, de cette introduction circonstancielle le 19 mars 1919, Villa Faucheur Paris 20Ăšme. La date d’abord, inoubliable. Dix-neuf mars dix-neuf-cent-dix-neuf vaut bien Quinze-cent-quinze-bataille-de-Marignan. Comment, le narrateur de cette histoire – moi-mĂȘme Jean PĂ©chenart, ne vous dĂ©plaise – pourrait-il se retenir de ramener sa fraise comme on dit vulgairement, ou plutĂŽt d’ajouter sa cerise sur le gĂąteau ? Car justement le 19 mars, c’est mon anniversaire ! NĂ© un 19 mars, jour de la Saint Joseph – d’oĂč mon troisiĂšme prĂ©nom Ă  l’état-civil – de l’an 1950, trente-et-un ans tout juste aprĂšs le retour du soldat Jeanjean, pĂšre de ma marraine laquelle va venir au monde Ă  peine moins d’un an aprĂšs ledit retour, comment pourrais-je ne pas relever cette nouvelle coĂŻncidence ? Note de bas de page 13 À propos de rassemblements, il y a eu aussi cette carte, en dĂ©but 1916, oĂč il s’étonnait en ces termes Comment se fait-il que vous n’ayez pas Ă©tĂ© le 14 jusqu’à la Place de la RĂ©publique voir les Russes, Anglais et Belges ? Ce n’était pourtant pas loin’. On sent une frustration et une colĂšre, sans doute injuste, envers sa femme et ses tantes qui avaient peut-ĂȘtre autre chose Ă  faire que de
 mais au fait, de quoi s’agissait-il? Simon Jeanjean adore les fĂȘtes. Se retrouver en nombre et partager avec des copains, c’est ce qu’il aimait Ă  l’armĂ©e. Complexe de fils unique, peut-ĂȘtre. Non, pas un fĂȘtard au sens de boire et ripailler sans mesure, son plaisir c’est se trouver en compagnie, nombreuse de prĂ©fĂ©rence, et cĂ©lĂ©brer la vie, chanter jouer boire et manger. On se souvient, dans ses cartes postales, avec quel luxe de dĂ©tails il pouvait dĂ©crire la nourriture, casse-croĂ»te ou menus divers et variĂ©s. On se souvient du drame que c’était de ne pas pouvoir assister Ă  la fĂȘte de noĂ«l, Ă  la procession de la FĂȘte-Dieu ou Ă  la FĂȘte de MĂ©nilmontant » 32613. Les anniversaires, avec gĂąteau et cadeaux, faisaient Ă©videmment partie de ces rĂ©jouissances Ă  ne pas manquer. Cette date du 19 mars 19 sera Ă©videmment un anniversaire Ă  cĂ©lĂ©brer par la suite. Imaginons Jeanjean, arrivĂ© le matin mĂȘme Ă  la Gare du Nord, et retrouvant les siens. La joie est grande. N, I, Ni, fini – enfin c’était fini ! Ils elles ont fĂȘtĂ© l’évĂ©nement sans doute, Ă  midi, avec Blanche et les tantes qui ont prĂ©parĂ© quelques bons petits plats et achetĂ© un gĂąteau car il adore ça ses filles me l’ont dit, c’est pour cela qu’on l’appelait papa-gĂąteau. Et puis il a ouvert son courrier, avec plaisir, comme un cadeau, et mis de cĂŽtĂ© pour le soir les journaux auxquels il est abonnĂ©. Il a pris La Libre Parole, a parcouru les titres. Que disait le journal, le 19 mars 19 ? Note de bas de page 14 Lu dans Gallica, base de donnĂ©es en ligne de la BNF. Je choisis La Libre Parole, dont j’aime le titre autant que je dĂ©teste le sous-titre, La France aux Français, suivi d’un point d’exclamation. Dans le numĂ©ro datĂ© du 19 mars 191914, le sous-titre est imprimĂ© en petits caractĂšres, Ă  la suite du nom du fondateur Édouard Drumont. Je me souviens du rĂŽle moteur qu’ils jouĂšrent, Drumont et son journal, au moment de l’Affaire Dreyfus en 1894. Je constate que la une du journal n’a guĂšre changĂ© de forme depuis ses origines. L’auteur de La France juive est mort en 1917, mais pas l’antisĂ©mitisme. La LP, par ailleurs, se rĂ©clame du socialisme ». Simon, lecteur fidĂšle, y Ă©tait sans doute abonnĂ©. Il devait en avoir accumulĂ© des kilos de La Libre Parole, un numĂ©ro par jour, deux Ă  six pages par numĂ©ro. Nous n’en avons trouvĂ© aucun exemplaire dans ses archives, Ă  la diffĂ©rence d’autres titres d’époques plus rĂ©centes. Postulons qu’à la date dont nous parlons ses opinions sont restĂ©es les mĂȘmes, Ă  droite toute, catholique intĂ©griste – il le sera encore – disant et rĂ©pĂ©tant ce que la majoritĂ© disait alors l’Allemagne paiera ! Simon Jeanjean lisait La Libre Parole, je peux bien la lire aprĂšs lui, comme j’avais lu La Porteuse de pain. Six colonnes, c’est le calibre habituel. Deux grandes pages pour cette Ă©dition du 19 mars 19, soit une feuille recto-verso, d’autres jours il y avait quatre pages. De toutes façons il y a de quoi lire. Les gens savent lire, ils sont demandeurs. La presse d’opinion est alors au plus haut – une quarantaine de quotidiens Ă  Paris. Celui-ci coĂ»te dix centimes un kilo de pain en coĂ»te cinquante. En gĂ©nĂ©ral, on commence par lire les titres ainsi que certaines rubriques choisies, quitte Ă  y revenir plus tard pour s’informer plus avant... Lecture du journal On commence en haut Ă  gauche, et ensuite on navigue. La premiĂšre rubrique, sur deux colonnes, s’intitule Choses d’autrefois ! avec un point d’exclamation. Deux colonnes pour le premier article, c’est assez logique ; ce qui me surprend un peu plus, c’est de trouver en tĂȘte une histoire du passĂ©. L’article, signĂ© du sĂ©nateur de la Manche, commence par cette phrase Je crois bien ĂȘtre le seul survivant des otages » de la Commune de 1871 – en tout cas des officiers qui partagĂšrent la captivitĂ© du gĂ©nĂ©ral Chanzy, Ă  la prison de la SantĂ© !... Bref, passons. Balayons d’un Ɠil agile les colonnes de bas en haut et de gauche Ă  droite. C’est un peu comme un puzzle, l’Ɠil lecteur en a l’habitude. En bas Ă  gauche, encore un titre costaud, la LP ne mĂąche pas ses mots Les instituteurs bolcheviks un scandale qui n’a que trop durĂ©. L’affaire semble compliquĂ©e. Les derniers mots de l’article, en bas de la page, ne font pas dans la dentelle Est-ce que ce scandale va durer ?
 Comment se fait-il que le corps mĂȘme des instituteurs ne proteste pas contre l’attitude de ces Ă©tranges collĂšges et ne rĂ©clame pas leur rĂ©vocation ? VoilĂ  un ton musclĂ© qui n’est pas pour dĂ©plaire Ă  Simon Jeanjean, il lui arrivera de s’exprimer lui-mĂȘme de la sorte dans des courriers polĂ©miques
 Ensuite sur la mĂȘme ligne, 2e colonne, se trouve le Billet du matin contre la censure. La lutte contre la censure Anastasie » est un des fondamentaux » de la presse d’opinion de droite comme de gauche voir Le Canard enchaĂźnĂ©. Lecture rapide 
 Les lecteurs de la LP lisent de temps Ă  autre des articles tronquĂ©s, dont une partie
 est remplacĂ©e ou par des blancs ou par la mention X lignes censurĂ©es ». Notre excellent collaborateur Le RenseignĂ© » est la victime ordinaire de ces amputations. Quelles thĂšses exorbitantes soutenons-nous donc ? Nul besoin de prĂ©ciser de quelles thĂšses il s’agit, c’est implicitement le rĂšglement du conflit. 
 Nous ne devons pas ĂȘtre en posture humiliĂ©e devant les plĂ©nipotentiaires du monde. Nous avons le droit de formuler nos conditions dans leur forme dĂ©finitive, non seulement parce que la France, qui n’avait pas voulu la guerre, n’obĂ©it nullement Ă  des appĂ©tits dĂ©sordonnĂ©s, mais Ă  la fois parce que les sacrifices consentis par nous l’emportent sans comparaison possible sur ceux de tous nos AlliĂ©s et parce que nous demeurons la sentinelle avancĂ©e du monde civilisĂ© contre la barbarie allemande. Rien d’étonnant, l’ennemi n° 1 est bien toujours le mĂȘme, et cela n’est pas prĂšs de changer. 
 Que nous rĂ©clamions la sĂ©curitĂ© sur le Rhin, le versement d’une indemnitĂ© de dix milliards [etc. etc.], ce n’est pas seulement notre droit, c’est notre devoir 
 La pĂ©roraison est majestueuse Est-ce que, si le gouvernement conserve encore quelque bon sens, il n’aperçoit pas que nos plĂ©nipotentiaires auraient grand bĂ©nĂ©fice Ă  s’appuyer sur les manifestations non Ă©quivoques de l’opinion publique, dans les Chambres et dans la Presse ? Le Billet du matin » nous ramĂšne Ă  l’actualitĂ© la plus brĂ»lante la ConfĂ©rence de Paris. Le titre ne le disait pas mais ce n’est pas une surprise. On n’en lira pas beaucoup plus dans un premier temps. Juste un coup d’Ɠil sur les titres suivants Échos La grande Association catholique des Chevaliers de Colomb collabore trĂšs Ă©troitement avec le gouvernement Ă  la reprise de la vie Ă©conomique
 Menus propos
 Le mystĂšre de Fresnes
 Pour nos soldats suite de brĂšves qu’on trouve dans chaque numĂ©ro
 Tiens, sur deux colonnes en haut Ă  droite, encore un titre accrocheur Comment un syndicat allemand utilise les produits volĂ©s en Belgique et en France 
 DĂ©cidĂ©ment on peut compter sur les Boches pour... Dommage que les braves gens d’outre-Rhin ils existent, Simon les a rencontrĂ©s restent invisibles... L’article suivant n’est pas un scoop pour Simon Jeanjean Une confĂ©dĂ©ration internationale basĂ©e sur les principes chrĂ©tiens. Il s’agit d’établir une coordination entre les mouvements syndicaux des pays adhĂ©rents. Le siĂšge sera Ă  Bruxelles. Vient ensuite un article Ă  nouveau trĂšs critique sur le traitement des affaires internationales ce qui n’incline pas Ă  l’optimisme Autour de la ConfĂ©rence La Ligue des Nations ne sera-t-elle qu’une plaisanterie ?. LĂ  encore, un coup d’Ɠil rapide jusqu’à la conclusion ...Nous acceptons la rĂ©alitĂ© de la SociĂ©tĂ© des Nations Ă  condition qu elle soit une force sĂ©rieuse et vivante. Nous ne voulons mĂȘme pas le mot de Ligue des Nations si ce mot ne dĂ©signe que le vide. SignĂ© Le RenseignĂ©. Je ne regrette pas ma lecture. J’aime Ă  lire ainsi en quelque sorte par-dessus son Ă©paule, Ă  revenir Ă  ce 19 mars d’il y a un siĂšcle. Le journal du jour, aussi partial soit-il, nous y ramĂšne au plus prĂšs. Et je ne suis pas fĂąchĂ©, aprĂšs tout, d’affiner un peu l’opinion simpliste qui Ă©tait la mienne au sujet de cet organe de presse. J’apprĂ©cie, mĂȘme si je ne la partage pas, cette conviction forte qui l’anime et qui se fait rare aujourd’hui. Je constate que tous les articles exprimant un point de vue sont signĂ©s, soit d’un nom complet, soit d’initiales probablement transparentes. Je constate qu’on trouve lĂ  non seulement une phrasĂ©ologie univoque, mais aussi un suivi sĂ©rieux de l’actualitĂ© politique. Ainsi de la rubrique suivante, la derniĂšre de la premiĂšre page et dĂ©bordant sur la deuxiĂšme, intitulĂ©e À la Chambre et pourvue ensuite d’intertitres indiquant les sujets. C’est bref mais informatif... ...Pincez-moi, je rĂȘve ! Suis-je en train de faire l’éloge de ce torchon anti-rĂ©publicain ?... Tournons la page. À la Chambre est logiquement suivi de Au SĂ©nat. Ensuite c’est un vrai capharnaĂŒm encarts publicitaires, culture, sports, courtes dĂ©pĂȘches alternent avec les articles succĂ©dant Ă  ceux de la premiĂšre page, sans oublier, en pied de page et sur toute largeur, le feuilleton Ă  suivre. Tout cela, mis bout Ă  bout, donne un inventaire Ă  la PrĂ©vert oĂč l’Ɠil exercĂ© du lecteur Jeanjean mĂȘme avec binocles slalome habilement, prĂ©levant en vitesse ce qui l’intĂ©resse. [Au SĂ©nat, Le travail de nuit des boulangers comme l’a dit Lacordaire il y a des cas oĂč c’est la libertĂ© qui opprime, et c’est la loi qui affranchit »  Informations parlementaires l’enquĂȘte sur la mĂ©tallurgie
 Pour rester JEUNE, crĂšme Simon, chaque jour sur la peau mouillĂ©e
 La ConfĂ©rence de la paix M. Lloyd George retenu par ses collĂšgues – Revendications fĂ©minines tiens, il faudra lire cela de plus prĂšs
 Le Roi George reçoit les syndicalistes Thomas et Brownlie
 Le gouvernement d’Alsace-Lorraine M. Jonnart n’est pas encore nommé  La guerre au BolchĂ©visme victorieuse offensive lithuanienne – Victoire des volontaires russes – La mobilisation en SibĂ©rie j’imagine des correspondants Ă  la Jules Verne, tels Alcide Jolivet et Harry Blount dans Michel Strogoff, tĂ©lĂ©phonant tous les jours... A la Haute Cour M. Caillaux dit tout le bien qu’il a fait Ă  la France !... Les expositions
 La canonisation de Jeanne d’Arc
 Le comte Della Torre adhĂšre au CongrĂšs des syndicats chrĂ©tiens bis, dĂ©jĂ  vu en page une
 L’impĂŽt sur le revenu
 Suites de bronchites
 Les sports cyclisme les Six heures de Bruxelles... Bulletin financier valeurs boursiĂšres totalement incertaines
 DĂ©mobilisation annonce commerciale
 Spectacles ce qui se joue dans les grandes salles parisiennes
 CrĂ©dit commercial de France
 Jouvence de l’AbbĂ© Soury
 Gouttes de Colonies de Chandron
 Pour nos jardins 2 col.
 Vente de produits chimiques et pharmaceutiques
] Puis Simon laisse le journal de cĂŽtĂ©. Ce sera un plaisir, ce soir, Ă  la veillĂ©e, lorsque les filles seront couchĂ©es, de le reprendre tranquillement pour complĂ©ter sa lecture, puis de bouquiner encore un petit moment, s’il n’est pas trop fatiguĂ©. Il lira de plus prĂšs ce qu’il n’a fait que parcourir, et puis le feuilleton bien sĂ»r. En ce moment c’est Par l’épouvante ! de L. Gastine. Il savourera alors pleinement le plaisir d’ĂȘtre enfin lĂ , rentrĂ© chez lui, Villa Faucheur
 Villa Faucheur Note de bas de page 15 Jules et Jim. Note de bas de page 16 Robert Bober, On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux, 2010, 288 p. Citation p. 107. C’est un bel endroit la Villa Faucheur, un quartier dans le quartier. On y entre en passant sous un grand portail, avec arc en plein cintre, ouvrant sur une impasse. Les enfants peuvent jouer dans la rue intĂ©rieure. Les gens s’y croisent, on cause, on se connaĂźt. Jadis c’était le village de Belleville belle vue ». C'est un lieu pittoresque, oĂč plus tard viendront s’installer les artistes. On y tournera des films. J'ai promenĂ© mon regard sur les devantures allumĂ©es, le bistrot de Nadine accolĂ© Ă  la Villa Faucheur, la Villa Castel un peu plus loin, visible dans le film15 de François Truffaut, Ă©crira Robert Bober, dans On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux16. Du temps des Jeanjean il y avait des vignes sur le coteau exposĂ©s plein sud, au bord des rues Piat et des Envierges. Balcon avec vue sur Paris, point culminant comme Montmartre. C’est bourrĂ© de populo, Belleville, de gens venus d’un peu partout... Note de bas de page 17 Tania da Rocha Pitta, Belleville, un quartier divers, SociĂ©tĂ©s, n°97, 2007-3, p. 39-52. Note de bas de page 18 Rappel le Parc de Belleville fut amĂ©nagĂ© dans les annĂ©es 80, soixante ans plus tard. Quelles transformations n’a-t-il pas connues ce village, puis ce quartier de Belleville-MĂ©nilmontant ? AprĂšs l’époque des monastĂšres qui cultivaient les vignes est venue l’époque des guinguettes – oĂč l’on buvait le pinard local, mais aussi tout ce qu’on voulait d’autre – puis celle de la Commune, et enfin maintenant celle des immigrĂ©s. Et depuis l’émigration s’est diversifiĂ©e, le quartier accueille des artistes et toutes sortes de populations mĂ©langĂ©es. Cela lui donne aujourd’hui son image de ville cosmopolite oĂč ces diffĂ©rentes personnes forment des tribus selon leurs cultures. Telle est la conclusion rĂ©capitulative d’un article sur Belleville paru en 2007 dans la revue SociĂ©tĂ©s17. J’y dĂ©couvre un nouvel aspect qui m’avait Ă©chappĂ© du monde oĂč vĂ©curent les Jeanjean. RĂ©fugiĂ©s venus chercher asile une quinzaine d’annĂ©es plus tĂŽt on peut le dire comme ça, Simon avec ses tantes Ă  la suite de son pĂšre ont atterri lĂ  oĂč il fallait bien, faute de ressources, parmi des milliers d’autres dans leur cas, dans les mĂȘmes quartiers populaires, dĂ©shĂ©ritĂ©s, surpeuplĂ©s, et dans les mĂȘmes conditions prĂ©caires. À la date oĂč nous sommes, en mars 1919, les Jeanjean devront attendre encore pour ĂȘtre enfin relogĂ©s, comme bien d’autres dans leur cas, dans un logement plus vaste. Et encore, si ce n’était que le nombre de piĂšces. Pour tout dire, l’ancien village viticole, juste Ă  cĂŽtĂ© sur l’emplacement du futur parc de Belleville18, Ă©tait alors notoirement insalubre, et tout le voisinage Ă©tait dans un triste Ă©tat. Il se trouve justement que ce sujet est abordĂ© dans la Libre Parole de ce 19 mars. Revenons-y avec lui. La journĂ©e a passĂ© Ă  toute vitesse chez les Jeanjean, en petites retrouvailles, fragments de projets et menus ajustements pour les jours Ă  venir. La nuit est tombĂ©e, le quartier a trouvĂ© un semblant de calme, Simon reprend sa lecture Ă  la lueur d’une lampe Visseaux... Note de bas de page 19 L’auteur de l’article prend prĂ©texte de l’Affaire Cottin pour lĂącher ses chiens. L’intĂ©rĂȘt reste vif dans l’opinion depuis la tentative d’assassinat de Georges ClĂ©menceau, prĂ©sident du Conseil, par le jeune anarchiste Émile Cottin. C’était un mois plus tĂŽt exactement, le 19 fĂ©vrier 1919. L’enquĂȘte visant Ă  dĂ©terminer, comme il se fait toujours en pareil cas, si Cottin avait agi seul ou en lien avec une organisation terroriste, et de quelle ampleur, avait dĂ©terminĂ© la perquisition chez l’instituteur Loriot, dĂ©chaĂźnant une gĂ©nĂ©ralisation un peu facile et une diatribe contre cette engeance des instituteurs extrĂ©mistes, prĂ©tendus dangereux pour nos chĂšres tĂȘtes blondes. AprĂšs lecture rapide de l’article concernant Les instituteurs bolcheviks » – titre qui pue Ă  plein nez la chasse aux sorciĂšres, et c’est en effet bien la cas19 – gageons que Simon Jeanjean se sera informĂ© sur les dĂ©bats de l’AssemblĂ©e Nationale, dans la rubrique intitulĂ©e À la Chambre ». Il s’y mĂšne alors un dĂ©bat qui, entre autres populations parisiennes prĂ©caires requĂ©rant une action de l’État, concerne de prĂšs la famille Jeanjean. La question annoncĂ©e par le titre est celle des fortifications de Paris » couramment nommĂ©es les fortifs » – dĂ©bat ardu et encore loin d’aboutir si l’on en croit ce bref rapport Au cours de sa sĂ©ance du matin la Chambre a continuĂ© la discussion du projet relatif au dĂ©classement et Ă  la dĂ©molition des fortifications de Paris. M. l’abbĂ© Lemire intervint longuement, mais vainement, pour rĂ©clamer le maintien aux zoniers des emplacements qu’ils occupent, et la non-rĂ©trocession Ă  la Ville de terrains qui sont la propriĂ©tĂ© de l’État 
 On a un peu oubliĂ© l’abbĂ© Lemire. Plus prĂšs de nous on se souvient, siĂ©geant Ă  l’assemblĂ©e nationale, de l’abbĂ© Pierre bien sĂ»r, ou du chanoine Kir. L’abbĂ© Lemire Ă©tait dĂ©putĂ© du Nord depuis 1893 et maire d’Hazebrouck depuis 1914. On le voit, au cours de cette sĂ©ance du 18 mars, mouiller sa chemise ou plutĂŽt sa soutane une fois de plus au service des plus pauvres, prĂȘtant sa voix Ă  ceux qui n’en ont pas. Cette fois c’étaient les malheureux habitants de la Zone », appelĂ©s ici les zoniers. La Zone a comptĂ© jusqu’à 30 000 habitants – des multitudes de familles laissĂ©es pour compte, sans Ă©ducation, abandonnĂ©es aux affres de la pauvretĂ©, maladie et dĂ©linquance. Maintenant on parle des zonards, oubliant un peu cette Zone-lĂ , en bordure de Paris, occupĂ©e par des bidonvilles avant la lettre on disait des taudis comme on en voit souvent aux abords des grandes mĂ©tropoles. Il y a urgence, en ce dĂ©but de XXe siĂšcle, Ă  rĂ©nover cette zone qui jouxte notamment Belleville, et Ă  mettre en Ɠuvre un plan de relogement des populations habitant les quartiers insalubres. Les Jeanjean en font partie, ils sont Ă©ligibles pour ĂȘtre relogĂ©s. Ils ne sont pas des zonards, ils n’habitent pas un taudis, mais leur quartier est concernĂ©. Note de bas de page 20 Un dĂ©cret sur la zone de servitude militaire du 19 mars 1925 prĂ©voit le rattachement Ă  Paris des territoires de l'ancienne zone non ĂŠdificandi. Cette annexion est rĂ©alisĂ©e en trois Ă©tapes secteurs de Boulogne, Issy-les-Moulineaux, Malakoff, Vanves, Montrouge et Gentilly en 1925 dĂ©crets du 3 avril 1925, secteurs d'Ivry-sur-Seine, de Neuilly-sur-Seine, du Kremlin-BicĂȘtre, de Charenton-le-Pont et de Saint-MandĂ© en 1929 dĂ©crets du 18 avril 1929 et secteurs de Levallois-Perret, Clichy, Saint-Ouen, Saint-Denis, Aubervilliers, Pantin, Le PrĂ©-Saint-Gervais, Les Lilas, Bagnolet et Montreuil en 1930 dĂ©crets du 27 juillet 1930. La Zone Ă©tait situĂ©e, Ă  peu de choses prĂšs, sur l'emplacement anciennement occupĂ© par les bastions de l'enceinte fortifiĂ©e construite par Thiers en 1844 – plus prĂ©cisĂ©ment sur une bande de terre de 250 mĂštres en avant des bastions, zone classĂ©e et donc non constructible. D’oĂč le projet relatif au dĂ©classement et Ă  la dĂ©molition des fortifs » Ă©voquĂ© dans la Libre Parole. Pour en revenir au dĂ©bat, on voit l’abbĂ© Lemire rĂ©clamer le maintien aux zoniers des emplacements qu’ils occupent. Il s’agit d’une mesure immĂ©diate rĂ©gularisation d’un Ă©tat de fait, ne prĂ©jugeant en rien de la politique future d’assainissement et de relogement. Encore un mois, et les fortifications de Paris seront dĂ©classĂ©es par la loi du 19 avril 191920 pour ĂȘtre dĂ©molies peu aprĂšs par la suite, c’est sur ces terrains, intĂ©grĂ©s entre-temps Ă  la ville de Paris, que sera construit le boulevard pĂ©riphĂ©rique. Note de bas de page 21 Louis-Ferdinand CĂ©line, Voyage au bout de la nuit, Gallimard Folio, p. 422. On parlait alors d’état prĂ©-social » pour qualifier les zonards. Plus tard on les appellera le quart-monde ». Louis-Ferdinand CĂ©line, dans Voyage au bout de la nuit, voit dans la Zone, en 1920, cette espĂšce de village qui n'arrive jamais Ă  se dĂ©gager tout Ă  fait de la boue, coincĂ© dans les ordures et bordĂ© de sentiers oĂč les petites filles trop Ă©veillĂ©es et morveuses, le long des palissades, fuient l'Ă©cole pour attraper d'un satyre Ă  l'autre vingt sous, des frites et la blennorragie’21. La misĂšre y est si grande, dĂ©pourvus comme ils sont, les zonards, a priori de tout – non seulement de richesse et de biens matĂ©riels, mais tout autant ou plus encore des autres biens nĂ©cessaires, Ă©ducation, moralitĂ©, culture et sociabilitĂ© – que leur relogement mĂȘme ne se fera jamais simplement. Enfin, d’une façon ou d’une autre les choses sont en train de bouger du cĂŽtĂ© de Belleville et de MĂ©nilmontant. GrĂąces en soient rendues Ă  l’infatigable AbbĂ© Lemire et aux artisans convaincus de cette politique sociale. Ce n’est pas Ă  eux qu’on ira reprocher les retards pris et les erreurs commises par la suite. PlutĂŽt aux bourgeois craintifs et bĂ©ni-oui-oui qui n’ont cessĂ© de dire non-non, ainsi qu’à ses collĂšgues de l’Église. La palme Ă  l’évĂȘque de Lille, qui non content de refuser Ă  l’abbĂ© l’autorisation de se prĂ©senter aux Ă©lections en 1913 – suite Ă  quoi Lemire se trouva interdit de messe et de sacrements – fit interdiction aux prĂȘtres de donner l’absolution aux lecteurs du Cri des Flandres, le journal créé pour soutenir son action. Comme s’il Ă©tait en son pouvoir, au petit Ă©vĂȘque de Lille, d’envoyer les gens en enfer ou au paradis. Jules Lemire fut d’ailleurs rĂ©intĂ©grĂ© ensuite dans les ordres et renommĂ© abbĂ©, Ă  la demande du pape BenoĂźt XV ; l’évĂȘque de Lille a dĂ» en avaler sa mitre. Au demeurant l’abbĂ© Lemire reste aux yeux de la postĂ©ritĂ© l’auteur d’une Ɠuvre sociale et parlementaire importante. PĂšre des Jardins ouvriers, Ă  travers la Ligue française du coin de terre et du foyer qu’il fonda en 1896, maire de Hazebrouck Ă©lu en 1914 puis rĂ©parateur, en mieux, des destructions de la guerre, il fut l’initiateur de bien des rĂ©formes durables du moins on l’espĂšre – repos hebdomadaire dominical, allocations familiales, rĂ©glementation de la durĂ©e du temps de travail, notamment du travail de nuit – et artisan de la crĂ©ation d’un ministĂšre du travail. Mais il se fait tard Ă  la Villa Faucheur. Blanche est allĂ©e se coucher. Vivement qu’on trouve de quoi se loger ailleurs, pense Simon. Surtout si la famille vient Ă  s’agrandir, un petit frĂšre ça ne ferait pas de mal 
ou mĂȘme une petite sƓur. Il plie le journal, le pose sur la pile en cours, Ă©teint la lampe. Demain sera un autre jour comme on dit. Et commencera une nouvelle vie
 + GeneviĂšve, + Monique = la famille est au complet C’est moins d’un an plus tard, deux semaines avant le dix-neuf mars, qu’arriva un des Ă©vĂ©nements les plus considĂ©rables de cette histoire. Je veux parler de la naissance de ma marraine Mme et M. Blanche et Simon Jeanjean, demeurant au 46 Villa Faucheur, 1 rue des Envierges, Paris XXe, Melles Marie-Denise et Madeleine Jeanjean et adjoignons-leur, car elles le mĂ©ritent bien Melles CĂ©lestine, Christine [ou Lucie] et Christine [ou Pauline] Jeanjean ont le plaisir de vous annoncer la naissance, le 2 mars 1920, de leur fille, sƓur et petite-niĂšce GENEVIÈVE. Une fille, encore, la troisiĂšme. On imagine la dĂ©ception de Simon. DĂ©ception ou rĂ©signation fataliste, Ă  la longue il a fini par s’y faire. Et puis non, rĂ©signation non plus, ce n’est pas son genre, de se rĂ©signer Ă  quoi que ce soit. Alors ce fut bien du bonheur, tant qu’à faire, de voir arriver cette troisiĂšme qui jouera avec les deux autres, qu’elles auront plaisir Ă  pouponner. Une bande de filles, ce n’est pas mal non plus. Et avançons maintenant, passons quatre annĂ©es encore. Enfin voilĂ , dit Monique dans l’interview, Ginette est nĂ©e en 20, moi je suis nĂ©e en 24... Y a rien de spĂ©cial entre deux
 Rien de plus Ă  dire Monique va naĂźtre en 1924, le 14 fĂ©vrier, et la petite tribu sera au complet. On aura la photo dĂ©finitive, celle qui trĂŽnait au salon, Ă  Lardy, derriĂšre les deux vieilles dames, auprĂšs de celle des deux parents ĂągĂ©s et face Ă  la tĂ©lĂ©. La lĂ©gende prĂ©tend que Monique aurait Ă©tĂ© une erreur », qu’elle n’était pas prĂ©vue. Ce sont elles qui le disent, Monique et GeneviĂšve, dans l’interview. Admettons que Monique ait Ă©tĂ© une sorte d’ajout, de post-scriptum accidentel... qu’importe, sans elle l’équipe n’aurait pas Ă©tĂ© complĂšte. La photo n’existerait pas, les Jeanjean ne seraient pas ce qu’elles furent. TrĂšs belle photo oĂč l’on voit les quatre filles du soldat Jeanjean en ordre croissant de taille, de gauche Ă  droite, en forme de flĂ»te de Pan ou Ă  la façon des Dalton dans les albums de Lucky Luke. 1407. La photo a Ă©tĂ© prise en 1925 ou 26. Un beau matin les Jeanjean ont fait ce qui ne se fait plus beaucoup de nos jours ils ont coiffĂ© les filles, ont habillĂ© les grandes de jolies robes, les ont aidĂ©es Ă  se pomponner, Ă  se coiffer, et tout le monde s’est rendu au studio Lenoir, 11 rue Piat, Ă  deux pas de la Villa Faucheur. Ainsi faisait-on dans les familles. Rares Ă©taient les particuliers qui avaient des appareils-photo, cela ne leur serait mĂȘme pas venu Ă  l’idĂ©e de rivaliser avec les professionnels. On prenait rendez-vous avec eux comme avec les mĂ©decins. Les Jeanjean l’ont fait souvent. Les filles ont toutes Ă©tĂ© fixĂ©es sur pellicule dĂšs qu’elles ont pu se tenir assises ; le photographe les faisait trĂŽner sur une peau de mouton, c’était l’unique photo qu’on avait du bĂ©bĂ©. Certaines ont Ă©tĂ© insĂ©rĂ©es dans l’album noir, cĂŽtoyant de belles photos Ă  monture cartonnĂ©e faites Ă  Metz. Il y a eu aussi Mulot, le photographe du mariage en 1912, le photographe de la Bastille ». Et puis il y a les photos-cartes, nombreuses, Ă  croire que Simon en faisait faire Ă  chaque permission. La plus photographiĂ©e est Denise, la premiĂšre. Note de bas de page 22 Il y a encore un studio Lenoir de nos jours, rue du Faubourg St Denis, c’est sans doute la mĂȘme famille. Le studio Lenoir Ă©tait Ă  deux pas de la Villa Faucheur, la rue Piat donnant dans la rue des Il-elles y sont ensemble, tous les six. Bien habillĂ©es comme de juste, elles se sont mises en ligne, suivant les instructions, devant le dĂ©cor en carton et le rideau, face Ă  l’appareil Ă  soufflet montĂ© sur son trĂ©pied. Le photographe leur a tout expliquĂ©, leur a demandĂ© de regarder sa main droite, lĂ , levĂ©e sur le cĂŽtĂ© ou, peut-ĂȘtre, de regarder leur papa, postĂ© Ă  l’endroit ad hoc, coucou les filles, et surtout de ne plus bouger dĂšs qu’il le leur demanderait. Puis il s’est cachĂ© sous le drap noir et a dit Attention ne bougez plus. Il a fallu s’y reprendre Ă  plusieurs fois, la petite Monique ne tenait pas en place, sa maman a dĂ» lui courir aprĂšs trois ou quatre fois pour essayer de la remettre dans le cadre en espĂ©rant qu’elle s’y tienne au moins quelques secondes. Il y a un autre essai moins flatteur 5122 oĂč Madeleine louche visiblement. C’était autre chose qu’un simple Photomaton. Note de bas de page 23 Texte Ă  paraĂźtre dans les Cahiers Robert Margerit, n° XXVI, 2022. J'imagine trĂšs bien cette scĂšne. Elle se relie dans ma mĂ©moire Ă  une autre, beaucoup plus rĂ©cente. Nous sommes en 2008. Je suis venu passer le week-end de la Toussaint Ă  Lardy chez Monique et GeneviĂšve, ĂągĂ©es de 88 et 92 ans. J'y ai retrouvĂ© Magali. Nous passons quelques moments agrĂ©ables avec ces deux vieilles dames flageolantes qui ne savent plus quel jour on est. La plus fatiguĂ©e est Monique, elle se dĂ©place avec l'aide d'un dĂ©ambulateur, seule sa voix est restĂ©e haute et claire. Elles ne sortent plus de la maison. Mais elles ont fait une exception cette fois. Monique tenait absolument Ă  faire mettre Ă  jour sa carte d'identitĂ© pour pouvoir voter. Il fallait donc trouver un photomaton pour obtenir une photo rĂ©cente. Ce fut une expĂ©dition Ă©pique, principalement pour Monique. J'ai racontĂ© ce week-end mĂ©morable dans une sorte de nouvelle intitulĂ©e Les DerniĂšres des On peut remercier M. Lenoir pour cette trĂšs belle photo. On y lit chacune des filles Jeanjean comme Ă  livre ouvert. Denise Ă  droite, le regard assurĂ©, grande sƓur heureuse et fiĂšre Ă  sa place d’aĂźnĂ©e. Madeleine Ă  ses cĂŽtĂ©s, toute douceur, en retrait. Et les deux autres que je connais et reconnais bien ici, GeneviĂšve et Monique. Monique, avec sa bouille ronde et ses cheveux bouclĂ©s, c’est un beau bĂ©bĂ©. Ses parents en sont tellement fiers qu’ils l’ont prĂ©sentĂ©e – et elle a sans doute Ă©tĂ© primĂ©e – Ă  un concours du plus beau bĂ©bĂ©, comme le laisse entendre la photo de groupe lĂ©gendĂ©e Dispensaire Marguerite Marie – concours, juillet 1925 » 1438. C’est en 1925, en effet, qu’eut lieu le premier concours BĂ©bĂ© Cadum. Des quatre filles, c’est elle Monique qui ressemble le plus Ă  Simon qui dĂ©jĂ  ne ressemblait Ă  personne de connu dans sa famille et donc sans doute Ă  sa mĂšre inconnue. Elle ne tient pas en place, Monique, toujours en activitĂ©, dĂ©jĂ  toute petite et cela ne changera pas ensuite, avec cette voix de mezzo-soprano qu’elle avait, sonore et ronde comme elle. Erreur imprĂ©vue c’est possible, les parents n’ont pas cachĂ© qu’ils ne s’attendaient pas Ă  cette grossesse et Ă  cette naissance-lĂ , c’était la fable de la famille. Ce qui est certain c’est que son pĂšre Ă©tait en adoration devant elle. T’étais la chouchoute !, dit Ginette dans l’interview. On ne sera pas Ă©tonnĂ© de voir le papa toujours attentif derriĂšre elle, quand elle sera grande, l’assistant lors de ses premiers dĂ©mĂȘlĂ©s professionnels. 1438 GeneviĂšve, maintenant. Pour parler d’elle, ma marraine, les mots qui me viennent d’abord Ă  l’esprit sont ceux-lĂ  mĂȘme par lesquels elle Ă©voquait son pĂšre C’était quelqu’un ! ». Voyez ce regard, cette petite moue, ce lĂ©ger retrait Ă  la diffĂ©rence des deux aĂźnĂ©es qui se prĂȘtent au jeu de la photo sans rĂ©serve. Voyez-la, avec son nƓud sur la tĂȘte. On lui a peut-ĂȘtre demandĂ© de l’enlever, mais vous pouvez toujours essayer de la contraindre celle-lĂ , ou de venir marcher sur ses plates-bandes. Je n’aurais pas soupçonnĂ© ce trait de caractĂšre, c’est elle qui me l’a avouĂ© au fil de ses rĂ©cits familiaux, exemples Ă  l’appui. Moi j’étais plutĂŽt sensible Ă  sa gentillesse, Ă  ses attentions. À sa voix feutrĂ©e, chantante, ce allĂŽĂŽĂŽ » montant, en rĂ©ponse aux appels tĂ©lĂ©phoniques, et plus tard aussi Ă  quelques dĂ©faillances, Ă  une santĂ© fragile dont j’avais une vague idĂ©e, qui lui avait fait prendre une retraite un peu anticipĂ©e. Elles ont vite fait Ă©quipe toutes les deux, avec sa petite sƓur, formant tandem au sein de la famille. Les deux autres Ă©taient un peu plus loin, ce qui s’est confirmĂ© quand elles sont sorties du jeu, peu Ă  peu puis prou, l’une pour raison de santĂ©, l’autre cessant de frĂ©quenter le monde. La famille Jeanjean, pour moi, outre les parents que je n’ai pas connus trĂšs longtemps, c’était Monique-et-GeneviĂšve. DiffĂ©rentes et complĂ©mentaires, elles assumaient des rĂŽles bien Ă©tablis au sein de leur mĂ©nage Ă  deux. Monique avait la voix la plus haute. Mais l’aĂźnĂ©e, la chef », c’était toujours Ginette. On n’aurait pas supposĂ© pareille allĂ©geance de la cadette, Ă  en juger d'aprĂšs son air dĂ©cidĂ©, ses maniĂšres Ă©nergiques. Mais c’était GeneviĂšve qui conduisait la voiture. Monique avait passĂ© le permis mais elle ne s’en servait plus. En bonnes parisiennes, elles prenaient les transports en commun pour la vie courante, et sortaient la voiture au moment des vacances garĂ©e oĂč, au fait ? Je ne sais plus. Mais je me souviens que par la suite en des temps plus rĂ©cents c’était elle seule qui conduisait. Elle n’avait jamais eu d’accident, et en Ă©tait assez fiĂšre. Les parents, eux, n’avaient pas le permis. Je me demande comment on avait bien pu s’organiser pour le voyage en ArdĂšche, en cinquante-six ou cinquante-sept. On l’a fait en voiture, j’en suis sĂ»r, c’est GeneviĂšve qui conduisait et les parents Ă©taient du voyage. Nous avions fait Ă©tape en route, quelque part Ă  mi-chemin. Mais Ă  cinq dans la voiture cela aurait fait beaucoup, Monique ne devait pas ĂȘtre avec nous. Le tandem n’était pas permanent heureusement. Reste la voiture, que GeneviĂšve aimait tant conduire. La voiture symbole, qu’on le veuille ou non, d’indĂ©pendance et de libertĂ©. Mais je m’égare un peu. Revenons aux annĂ©es 20. La famille est au complet, et vogue la galĂšre, ainsi soit-il. ModĂ©rateurs Staff Bla Bla, Staff Juridique ‱ Utilisateurs parcourant ce forum: Bing [Bot], captain, ChaG, cyril.edge, DANIEL1135, gardfield77, Grammoux
Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'ardoise de la rentrĂ©e est salĂ©e pour les parents aprĂšs avoir Ă©tĂ© sages en 1990 + 1,6 %, les prix ont tendance Ă  dĂ©raper cet automne. Toutes les enquĂȘtes montrent qu'ils ont augmentĂ© plus vite que l'inflation + 3,4 % que ce soit celle du ministĂšre de l'artisanat, du commerce et de la consommation + 4,1 %, de la ConfĂ©dĂ©ration syndicale du cadre de vie + 4,4 % ou de la ConfĂ©dĂ©ration syndicale des familles + 4,9 %. Bien sĂ»r, les comparaisons sont difficiles, compte tenu de l'effet mode qui fait brusquement grimper le prix de tel ou tel article sans lequel aucun Ă©lĂšve digne de ce nom n'envisage de se prĂ©senter devant ses petits camarades de classe. C'est ainsi que le fourre-tout augmente de 21 % alors que la trousse classique renchĂ©rit de 1,4 % seulement, ou que le stylo plume affiche une hausse de 0,7 %, Ă  comparer avec 10,6 % pour le feutre couleur et 14 % pour le crayon Ă  bille. On peut le dĂ©plorer mais comment, en toute honnĂȘtetĂ©, s'Ă©tonner que la rentrĂ©e soit le prĂ©texte d'une dĂ©bauche de consommation pour des Ă©coliers conditionnĂ©s depuis leur plus jeune Ăąge Ă  grand renfort de publicitĂ© Ă  dĂ©sirer une poupĂ©e et pas une autre, un jeu Ă©lectronique bien prĂ©cis, telle ou telle salopette amĂ©ricaine ? Pour des parents bousculĂ©s dans des magasins surpeuplĂ©s dans lesquels ils doivent acheter trĂšs vite une liste d'articles, septembre tourne gĂ©nĂ©ralement au cauchemar dĂ©jĂ  " fauchĂ©s " aprĂšs les congĂ©s, avec la perspective d'un tiers provisionnel Ă  payer au milieu du mois, ils doivent dĂ©bourser en moyenne 362 francs en livres et fournitures pour leur enfant en cours Ă©lĂ©mentaire ou moyen chiffres de la ConfĂ©dĂ©ration syndicale du cadre de vie, plus de 545 francs en sixiĂšme et 975 francs en seconde. Chiffres moyens _ auquels il faut ajouter les assurances, la demi-pension, le transport... _ qui cachent des disparitĂ©s Ă©normes entre les familles Groseille et Duquesnoy les parents qui achĂštent le moins cher possible ne dĂ©boursent, selon la FĂ©dĂ©ration des familles de France, que 313 francs, Ă  comparer avec les 2 646 francs rĂ©glĂ©s par ceux qui choisiraient systĂ©matiquement le plus onĂ©reux. Il n'y a pas que pour les Ă©coliers que la rentrĂ©e des classes n'est pas drĂŽle ! Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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Toutesces choses cumulĂ©es participent Ă  un climat bien tendu pour nos chĂšres tĂȘtes petites blondes Comment les rassurer en cette pĂ©riode compliquĂ©e pour tous ? Voici quelques pistes pour 16 fĂ©vrier 2018 ———— Mon bullet journal c’est ma vie en papier, ma sĂ©rĂ©nitĂ© calligraphiĂ©e, mon cerveau organisé  Alors quand mon 2 ans dessine amoureusement sur la troisiĂšme de couverture, en passant sur une page du milieu, la tranche et en revenant avec application Ă  ma seconde de couv. j’ai cru dĂ©faillir
 J’ai d’abord pleurĂ© auprĂšs de mes copines compatissantes
 Ensuite, j’ai reçu mes nouveaux trop beaux stylos mĂ©talliques, et j’ai dĂ©cidĂ© de faire de ce saccage une oeuvre d’art en toute humilitĂ© vous l’avez remarquĂ© ! AVANT APRES Finalement j’aurai jamais eu l’idĂ©e de ce genre de dĂ©co vĂ©gĂ©tale
 Alors je lui dirai presque merci Ă  mon bĂ©bĂ© artiste !
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🧚Dominique Chailan 🧚Dominique Chailan ✍ đŸŽ„ 🎹👹🎓 RĂ©alisatrice, Autrice, Raconteuse d'Histoires Published Dec 7, 2018 Que n’inventons-nous pas pour les satisfaire ? Et aprĂšs la course aux cadeaux de NoĂ«l, c’est partir Ă  la recherche de la Barbie, le Little Poney, la ou le Pop, la Monster High, le coffret Lego ninja ou Starwars et j’en passe et des meilleures
 A cĂŽtĂ© de ça, il y a les cadeaux dits Ă©ducatifs » dont nos enfants ne raffolent pas. Alors que faire ? Comme tout le monde, j’ai Ă©coutĂ© mes enfants et je leur ai permis d’avoir le dernier truc Ă  la mode afin qu’ils soient comme les autres. Et puis, sans offrir de Barbie Ă  ma fille, je me surprends Ă  ranger ses affaires et Ă  en trouver 18 ! Et bien, petit Ă  petit, d'un NoĂ«l Ă  un anniversaire par lĂ , on lui en avait offert. A un de ses petits copains de classe qui en apportait une pour ses 6 ans, j’ai posĂ© la question. Et il m’a rĂ©pondu que c’était le cadeau pour les filles ! Bon, ben lĂ , je n’étais pas trĂšs Ă  l’écoute de mes enfants car j’étais en train de rĂ©pĂ©ter et d’encourager de vieux schĂ©mas comportementaux. Et ce n’est pas facile d’aller Ă  l’encontre de ces dits-schĂ©mas. Quand mon fils a voulu un balai pour faire le mĂ©nage, je me suis posĂ©e des questions et j’ai finalement pensĂ© que c’était bien et il a beaucoup aimĂ© son jouet. Un autre de mes fils Ă©tait fan des camions poubelles » comme il disait. Il trouvait trop cool les hommes qui montaient debouts Ă  l’arriĂšre des camions. Les hĂ©ros de nos enfants ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Et si les effigies et les derniers gadgets Ă  la mode ont encore bonne presse, ils sont la vitrine d’une sociĂ©tĂ© de SURconsommation qui, on le sait aujourd’hui, n’apporte pas le bonheur
 et ravage notre planĂšte. Mon fils adepte des Ă©boueurs ne s’amuse jamais autant qu’avec un bout de ficelle et des bĂątons. Et aujourd’hui, sa capacitĂ© est de voir une solution dans ce qui n’est pas et aussitĂŽt dans sa tĂȘte se dĂ©clenche un processus crĂ©atif impressionnant. Donc, ma conclusion qui vient de mon expĂ©rience d’observation de mes enfants, vĂ©ritables nids de crĂ©ativitĂ©, est qu’on fait beaucoup plus avec peu car notre pouvoir inventif est sans limite pour peu qu’on le mette en action au lieu de se ruer sur des jouets tout faits. Vous ĂȘtes-vous demandĂ© pourquoi les LEGO avaient encore si bonne presse ? Ils jouent sur les deux plans l’effet de mode et la crĂ©ativitĂ©. Regardez un enfant jouer avec des lego. Le gĂ©nie qui sommeille dans l’un d’eux n’est pas celui qui construit son jeu Ă  l’identique, non ! C’est celui qui y ajoute sa touche personnelle. Et c’est ce dont on a besoin pour aller sur Mars parce que tout n’est pas encore rĂ©solu. On a besoin de crĂ©atifs et d’inventifs, de ceux qui sortent du cadre comme la française Lucie Poulet qui s’emploiera Ă  nourrir l’équipage pendant 3 ans lors de cette mission dont on parle tant. Alors quel enfant voulez-vous ? Celui qui va sur Mars ou celui qui reste sur Terre et regarde la fusĂ©e s’envoler ? Il est vrai que nous avons tous de la crĂ©ativitĂ© en nous et nous l’utilisons sans nous en rendre compte, alors pourquoi ne le ferions-nous pas consciemment ? Avec nos enfants, qui plus est ? 7 dĂ©cembre 2018 – Dominique Fleurence-Chailan Les oracles Feb 28, 2022 Hugues et le petit sapin, 4 Dec 24, 2021 Hugues et le petit sapin, 3 Dec 23, 2021 Hugues et le petit sapin, 2 Dec 22, 2021 Hugues et le petit sapin, conte de NoĂ«l Dec 21, 2021 Vers un monde plus responsable Apr 7, 2021 Fait Divers - Fait d'Hiver Mar 11, 2021 Je vous raconte ? Mar 3, 2021 Lucie, la gazelle imprudente Feb 23, 2021 Un Conseil ? Dec 18, 2020 Explore topics Lorsde la traditionnelle kermesse scolaire, les enfants de l’école communale ont montrĂ© Ă  leurs parents Ă  quel point ils avaient du talent, en AbbĂ©villers. Ces chĂšres petites tĂȘtes Combler nos besoins est la clĂ© de notre bonheur. Pourquoi laisser cette clĂ© aux autres ? Tout ce que vous faĂźtes dans votre vie, vous le faites pour combler un besoin, que vous en soyez conscient ou non. Pourquoi est-ce qu’une femme malheureuse avec son mari reste auprĂšs de lui pendant des annĂ©es ? Parce qu’elle comble un besoin. Pourquoi est-ce qu’un mari attentionnĂ© offre des fleurs Ă  sa femme ? Pour combler un besoin. Toute votre vie repose sur vos besoins. Nathalie MARTIN Vous ĂȘtes heureux s’ils sont comblĂ©s et malheureux s’ils ne le sont pas. C’est aussi simple que ça. Enfin, sur le papier ! Parce que dans les faits, ce n’est pas aussi limpide pour nous. Pourquoi ? Parce que nous ne savons que peu de choses voire rien de nos propres besoins. L’a-t-on appris Ă  l’école ? Non. Nos parents nous ont-ils transmis quels Ă©taient nos besoins et comment les combler ? Non. On ne peut donner que ce que l’on a et c’est une ressource qu’ils n’avaient trĂšs probablement pas eux-mĂȘmes. Comment notre Ă©ducation peut-elle passer Ă  cĂŽtĂ© d’un point si important et si crucial Ă  notre Ă©panouissement ? Franchement, mĂȘme aprĂšs avoir enseignĂ© au collĂšge pendant 15 ans, je n’ai pas de rĂ©ponse Ă  cette question
 Pourquoi s’acharne-t-on Ă  faire rentrer dans la tĂȘte de nos chĂšres tĂȘtes blondes la loi d’ohm, alors qu’on passe sous silence des points aussi essentiels Ă  leur bonheur que la confiance en soi, la communication non-violente, et la pleine responsabilitĂ© qu’ils ont de combler leurs besoins ? Je dois vous avouer que cette incomprĂ©hension a grandement participĂ© au profond malaise que je ressentais Ă  l’enseigner cette fameuse loi d’ohm ? Donc, je ne sais pas pourquoi cela n’est pas encore enseignĂ© Ă  l’école, en revanche, ce que je sais, c’est que nous pouvons apprendre Ă  tout Ăąge et qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre Ă  combler nous-mĂȘmes nos besoins. Voici d’ailleurs 3 bonnes raisons de ne plus compter sur les autres pour combler vos besoins 1. C’est un remĂšde contre la dĂ©pendance affective. Lorsque vous entendez ce mot, Ă  quoi pensez-vous ? Souvent, nous pensons Ă  une femme soumise, voire violentĂ©e. Ce sont lĂ  des cas extrĂȘmes et je peux vous assurer que la dĂ©pendance affective commence bien avant ça. Elle commence Ă  partir du moment oĂč vous comptez sur les autres pour vous rendre heureux. Elle se traduit par des petites » phrases comme J’ai besoin de toi », Ne me quitte pas », Sans toi je ne suis rien », Je veux que tu me rendes heureuse »  Ces phrases sont loin d’ĂȘtre insignifiantes elles montrent Ă  quel point notre bonheur dĂ©pend de l’autre, parce que nous comptons sur lui pour combler nos besoins. 2. C’est reprendre la pleine responsabilitĂ© de sa vie. Ce mot peut faire peur RESPONSABILITE. Combien donneraient certains pour ne pas ĂȘtre responsables de leur vie ! Combien donneraient-ils pour ne pas avoir Ă  regarder leurs erreurs » qui n’en sont en fait pas ; en face ? C’est tellement humain. Et en mĂȘme temps, reprendre sa responsabilitĂ© signifie aussi reprendre son pouvoir. C’est arrĂȘter de se croire petit, impuissant, et reprendre sa libertĂ© d’ĂȘtre. 3. C’est Ă©viter bien des conflits ! Combien de femmes Ă  commencer par moi il y a quelques annĂ©es ! comptent sur leur mari pour les rendre heureuses. Elles attendent de leur beau prince charmant, qu’il rĂ©pare leurs blessures du passĂ©, et remplisse leur vie d’amour, de sĂ©curitĂ© et de joie. Elles attendent, comme j’ai pu le faire pendant longtemps, que leur conjoint devine ce dont elles ont besoin. S’il m’aime vraiment, il va le faire, ou il va y penser » ; Combien de fois ai-je Ă©tĂ© déçue, combien de fois ai-je boudĂ© des heures, des jours
 parce que je me sentais blessĂ©e que mon mari n’ait pas devinĂ© ce qu’il ne pouvait pas deviner ! J’y repense avec tendresse maintenant, mais que de larmes versĂ©es inutilement Ă  l’époque. Combler vos propres besoins est la clĂ© pour construire un bonheur durable. Il est important que vous gardiez cette clĂ©, et que vous ne la confiiez plus aux autres. Rappelez-vous que tout ce que vous mettez Ă  l’extĂ©rieur de vous peut vous ĂȘtre enlevĂ© en un claquement de doigts la vie est tellement pleine de surprises
 des bonnes et des moins bonnes aussi
 En mettant les clĂ©s de votre bonheur Ă  l’intĂ©rieur de vous, elles ne pourront alors jamais vous ĂȘtre enlevĂ©es. Si vous voulez en savoir plus, afin de travailler en profondeur sur vos besoins et dĂ©couvrir une nouvelle maniĂšre de vivre, en Ă©tant pleinement responsable de votre bonheur, vous pouvez vous inscrire aux ateliers de la confiance en soi. Si vous avez aimĂ© cet article, je vous invite Ă  lire ceux ci-dessous Ilarrive parfois qu'ils haussent le ton pour que leurs petites tĂȘtes blondes cessent alors. Ce n'est pas l'attitude qu'a adoptĂ©e Randy Gaines face Ă  sa petite princesse. Le message du papa PubliĂ© le 18/12/2014 Ă  1645, Mis Ă  jour le 15/09/2020 Ă  0742 L'industrie du jouet a créé des univers absolument cloisonnĂ©s oĂč les parents consomment deux fois plus pour satisfaire les dĂ©sirs des enfants. Photo François Guillot / AFP Un rapport remis par Chantal Jouanno et Roland Courteau au SĂ©nat met en Ă©vidence l’importance des jouets dans la construction de l’égalitĂ© entre filles et garçons » et propose 10 recommandations pour lutter contre les jouets annĂ©e la polĂ©mique revient Ă  l'approche des fĂȘtes, avec la mĂȘme rĂ©gularitĂ© que le PĂšre NoĂ«l dans la cheminĂ©e. Les cadeaux de nos chĂšres tĂȘtes blondes seraient trop " genrĂ©s ", et vĂ©hiculeraient des stĂ©rĂ©otypes qui contribueraient Ă  la crĂ©ation d'inĂ©galitĂ©s hommes/femmes dans la dernier, une dizaine de femmes appartenant Ă  plusieurs groupes militants eFRONTĂ©-e-s, Femens, la Barbe, Chiennes de garde ont envahi un magasin de jouets pour protester contre les consĂ©quences nĂ©fastes des jouets stĂ©rĂ©otypĂ©s sur l'inĂ©galitĂ© hommes/ une semaine de NoĂ«l, les sĂ©nateurs Chantal Jouanno UDI et Roland Courteau PS ont prĂ©sentĂ© Ă  la presse un rapport d'information sur " l'importance des jouets dans la construction de l'Ă©galitĂ© entre filles et garçons ", invitant Ă  lutter contre les " stĂ©rĂ©otypes de genre " sous la banniĂšre d'une pĂ©tition de principe " l'Ă©galitĂ© et le "vivre ensemble" commencent avec les jouets ".Les jouets n'ont jamais Ă©tĂ© aussi cloisonnĂ©sLe rapport insiste sur une Ă©volution prĂ©occupante " la pĂ©riode actuelle est caractĂ©risĂ©e par une nette sĂ©paration des univers de jeu des filles et des garçons ". " MalgrĂ© une " marche continue vers l'Ă©galitĂ© entre les sexes ", le marchĂ© des jouets segmente de plus en plus son offre en fonction du sexe des enfants, dĂ©plorent les Ă©volution " qui remonte Ă  une vingtaine d'annĂ©es " se traduit par un cloisonnement de plus en plus important entre filles et garçons espaces de ventes distincts, catalogues avec des pages pour les filles et des pages pour les garçons, jouets auparavant mixtes dĂ©clinĂ©s en rose et Mini Haute-Couture Photo Presse TranscarAinsi, sur les 1580 pages de catalogue Ă©tudiĂ©es, 27% sont consacrĂ©es aux garçons, 25% aux filles, 15% des jouets sont dĂ©clinĂ©s en deux versions, 33% des pages seulement prĂ©sentant des jouets mixtes. C'est beaucoup moins que dans les annĂ©es 1960, oĂč l'on pouvait trouver par exemple sur un catalogue ce kit " Mini haute-couture " qui met en scĂšne deux filles et un garçon jouant ensemble Ă  coudre des habits de poupĂ©e. Une image inconcevable aujourd'hui, oĂč les kit couture sont cantonnĂ©s aux rayons rose bras armĂ© de la diffusion de stĂ©rĂ©otypesDans les annĂ©es 1970-1980, les jouets Ă©taient davantage unisexes qu'au dĂ©but des annĂ©es 1990. Une Ă©volution qu'il faut attribuer au " dĂ©veloppement agressif de mĂ©thodes marketing " ainsi qu'Ă  la " constitution de grands groupes industriels internationaux ". En diffusant une offre standardisĂ©e, la mondialisation Ă©conomique du secteur du jouet rend propice la oĂč auparavant les enfants pouvaient s'Ă©changer les jouets, se les transmettre d'ainĂ©es en cadettes, voire jouer ensemble, les frĂšres et sƓurs ont dĂ©sormais des jouets, mais aussi des accessoires cartables, trousse, vĂ©los.. et des marques Hello Kitty vs Star Wars radicalement diffĂ©rents. Le cerceau et le bilboquet androgynes ont laissĂ© place aux trottinettes roses et bleues, les poupĂ©es auxquelles jouaient les deux sexes Ă  Spiderman et Barbie, crĂ©ant des univers absolument cloisonnĂ©s oĂč les parents consomment deux fois plus pour satisfaire les dĂ©sirs d'enfants-rois devenus Mona ZegaĂŻ, sociologue interrogĂ©e par la commission qui a fait des jouets son cheval de bataille, ces " stĂ©rĂ©otypes de genre " ont une influence dans la construction de l'inĂ©galitĂ© hommes/femmes. " Les univers fĂ©minins sont essentiellement centrĂ©s sur le maternage, le mĂ©nage, le travail de son apparence physique ainsi que l'apprentissage de relations sociales " tandis que " les univers masculins sont axĂ©s sur la technique, le combat, la violence et le dĂ©passement de soi ; qu'il faille dĂ©truire ou sauver le monde, l'important est avant tout de prouver qu'on est un homme. ", explique-t-elle. Le monde des jouets serait par consĂ©quence beaucoup plus inĂ©galitaire que le monde rĂ©el." La sĂ©paration des filles et des garçons encouragĂ©e par les jouets crĂ©e selon elle l'illusion d'une complĂ©mentaritĂ© des rĂŽles et des compĂ©tences des hommes et des femmes, qui va de pair avec la notion de hiĂ©rarchie et est en contradiction avec le principe d'Ă©galitĂ© " affirment les recommandations contre les stĂ©rĂ©otypesPour contrer la diffusion des " stĂ©rĂ©otypes " mot utilisĂ© Ă  125 reprises dans les 128 pages du rapport, la " dĂ©lĂ©gation aux droits des femmes et Ă  l'Ă©galitĂ© des chances entre les hommes et les femmes " prĂ©sidĂ©e par Chantal Jouanno a adoptĂ© 10 recommandations. Parmi celles-ci on trouve la mise en place d'une " charte de bonnes pratiques " Ă  destination des fabricants, la crĂ©ation d'un " label " Ă  l'image du label " bio " ou " commerce Ă©quitable " attestant que l'Ă©galitĂ© entre les sexes fait partie des prĂ©occupations de la marque, ou encore un systĂšme de " carton rouge " pour dĂ©noncer et " stigmatiser les pratiques contestables ", Ă  l'instar du site Macholand, citĂ© en exemple. Les auteurs insistent Ă©galement sur le rĂŽle dĂ©terminant du CSA dans la traque des publicitĂ©s sexistes. " Ce point sera pris en compte dans la nomination du prĂ©sident du CSA " a affirmĂ© la sĂ©natrice Laborde lors de la confĂ©rence de rapport propose Ă©galement la mise en place de " formations de sensibilisation aux stĂ©rĂ©otypes ", de favoriser le " jouer ensemble ", ainsi que le lancement d'une grande campagne d'information lire aussi Papa travaille et maman rĂ©cure l'exercice de CP qui renvoie aux annĂ©es 50La tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© et les sĂ©ries propagent une image dĂ©gradante des femmes"Il faut travailler sur la dĂ©construction des stĂ©rĂ©otypes" Citations 1990 À cĂŽtoyer depuis vingt ans Blanche-Neige, Peau d'Âne, Cendrillon, la Belle au Bois Dormant et autres hĂ©roĂŻnes de nos chĂšres tĂȘtes blondes, je prends des tics, je m'identifie. E-motion Ă©nergie en mouvement,qui lorsqu’elle n’a pas pu ĂȘtre accueillie un jour, reste tourmentĂ©e et bloquĂ©e dans le corps et l’ñme de Ă©motions ColĂšre, Joie, Tristesse et Peur sont naturelles et saines lorsqu’elles ont correctement exprimĂ©es et au bon endroit Nous retrouvons des comportements de colĂšre chez les animaux lorsqu’il s’agit de dĂ©fendre son territoire et dĂ©fendre sa vie et celle du clan. La tristesse quant Ă  elle nous est utile pour faire le deuil, se sĂ©parer de l’objet ou de la personne aimĂ©e, et nous permettre de passer Ă  autre chose. La peur quant Ă  elle peut nous sauver la Vie, avec fuir ou se tĂ©taniser, rĂ©flexe archaĂŻque de survie. La Joie est notre Ă©tat d’ĂȘtre naturel lorsque nous sommes en harmonie quelle autre Ă©motion nous empĂȘche d’y accĂ©der ?Maintenant que nous ne sommes plus que des animaux, mais des ĂȘtres humains bien-pensants, le souci commence lĂ  avec le mental et le conditionnement ce qu’il conviens de montrer dans notre sociĂ©tĂ© bien-pensante, de faire ou ne pas faire pour ĂȘtre accepter ou exclus si je ne m’y conforme pas. En rĂ©sumĂ© comment rĂ©agir au stimulus avec la bonne conditionnement commence tĂŽt dans nos Vie avec les attentes conscientes et inconscientes de nos parents, pĂšre et mĂšre, de nos proches, amis et sociĂ©tĂ© dans laquelle nous vivons. Et pour recevoir l’Amour et l’acceptation dont nous avons tous besoin pour se dĂ©velopper d’abord Ă©tant enfants et combler notre besoin d’appartenance une fois adulte
Nous allons mourir a notre partie libre et sauvage pour s’adapter au systĂšme en place question de survie. Et d’ĂȘtre parfaitement adaptĂ© Ă  un systĂšme malade, c’est la crise assurĂ©e
 Voyons d’un peu plus prĂšs quelques mĂ©canismes du conditionnement Pour cela il convient de dĂ©finir un peu mieux ce que nous sommes Nous sommes faits de chair et d’os, nous avons un corps, et nous ne sommes pas que cela. Ce corps est habitĂ© par une conscience, certains appellerons cela l’ñme, l’énergie de Vie, ou le Divin en nous
 Moi je parlerai de conscience et vous pouvez remplacer ce mot par celui de votre se trouve que la conscience du nourrisson, est beaucoup plus grande que son petit corps Ă  la naissance et aprĂšs
il est sensible Ă  TOUT ce qui se passe chez sa maman il n’a pas encore de conscience individuelle et se fond dans la mĂšre et dans son environnement proche appartement, maison, ambiance et atmosphĂšre du lieu. Il sait parce qu’il ressent profondĂ©ment son environnement et fait corps avec plus tard avec le langage vient une premiĂšre contraction de la conscience Ă  force de nommer, ceci est une chaise, cela une table, et ce corps c’est toi 
 et se l’entendre rĂ©pĂ©ter des centaines de fois. Alors la conscience commence Ă  se densifier pour n’habiter que ce petit corps d’ĂȘtre humain c’est pas confortable pour une Ăąme qui viens d’un monde d’instantanĂ©itĂ© ou le temps et l’espace n’existent pas comme nous le reprĂ©sentons.Puis petit enfant deviendra grand et connaĂźtra inĂ©vitablement la souffrance, et fera l’expĂ©rience du rejet, de l’abandon, trahison, impuissance, incomprĂ©hension, humiliation
 les blessures du cƓur, qui feront flĂ©trir notre Ăąme Ă  nouveau
 Et par question de survie, cette conscience choisira de ne plus ressentir, car cela fait trop mal et viendra se rĂ©fugier dans la tĂȘte avec un mental fort et solide. Ainsi armĂ© de bouclier, cĂŽte de maille et casque, c’est pratique pour ne plus ressentir les coups, les douleurs et les bleus de l’ñme de ce bas monde
tout du moins en pĂ©riode de stress
 mais quand cela fait des annĂ©es voir des dĂ©cennies que j’ai coupĂ© avec le ressenti, un jour je me rĂ©veil et me rends compte que la Vie est fade , car si je me coupe d’une Ă©motion car jugĂ©e inacceptable, douloureuse ou mĂȘme nĂ©gative, je me coupe de toutes les Ă©motions
 La Joie, l’Amour et la Vie. Suis-je devenu un mort vivant ? Pourrait-on se demander ce sujet j’aime la lecture du Chevalier Ă  l’armure rouillĂ©e
 et je la recommande, ainsi que les 4 accords ToltĂšques de Don Miguel ce n’est pas fini, car pour ĂȘtre bien Ă©duquĂ© petit enfant ira Ă  l’école. Et qu’apprend-t-on Ă  l’école obligation du masculin, interdiction du fĂ©minin. Je m’explique, pour rĂ©ussir dans la vie, il me faut faire des hautes Ă©tudes cerveau gauche masculin, ĂȘtre le meilleur compĂ©tition, masculin pour savoir gĂ©rer, planifier, organiser, et espĂ©rer avoir un gros compte en banque rĂ©fĂ©rence externe, donc masculin, avoir des gros muscles et une grosse voiture/maison etc
Oui ce n’est pas Ă  cette Ă©cole que j’ai appris Ă  prendre le temps, prendre soin, recevoir, se ressourcer, se rĂ©gĂ©nĂ©rer, ĂȘtre crĂ©atif, recevoir, intuiter, le fĂ©minin de l’ĂȘtre quoi. ConsĂ©quences je sors de mes Ă©tudes avec une conscience focalisĂ©e dans le cerveau gauche masculin, et un mental fort qui s’oppose Ă  ressentir. Et voilĂ  comment ma conscience habite une toute petite partie de mon ĂȘtre
 quel gĂąchis !Et pourtant tous les grands sages de cette planĂšte vous le diront, nous avons tous ces deux parties en nous, masculin et fĂ©minin, yin et yang, qui doivent se dĂ©velopper et cohabiter en harmonie, dans mon corps et mon ĂȘtre sexuĂ© et polarisĂ©. C’est l’union mystique, l’harmonie en racket Ă©motionnelCela une consĂ©quence Ă  une trop grande adaptation Ă  notre milieu et systĂšme familial et un rapide tour d’horizon des messages cachĂ©s de notre Ă©ducation De nos jours, les petits garçons sont Ă©levĂ©s pour ne pas ressentir, ĂȘtre fort et courageux
sous-entendu mais non ça fait pas mal » quand il vient de tomber et qu’il se relĂšve le genou en sang ; ne demande pas de l’aide, sois fort, dĂ©pĂȘches toi, sois parfait, ou mĂȘme n’existe pas ! Voici les message conscients et inconscients appelĂ©s injonctions que nous transmettons Ă  nos chĂšres tĂȘtes blondes, et tout cela sous le couvert de leur bien ĂȘtre, bien entendu ! L’enfer est pavĂ© de bonnes d’avoir peur pour ne pas ĂȘtre taxĂ© de poule mouillĂ©e ou de tapette ou de se sentir triste devant la bande de copains du collĂšge et du lycĂ©e. La colĂšre oui et l’agressivitĂ© parfois petites filles quant Ă  elles reçoivent des messages type tu n’as pas le droit d’ĂȘtre en colĂšre, ranges-moi vite ce vilain caprice ! C’est plus tolĂ©rĂ© qu’elle puisse avoir peur ou ĂȘtre triste
Les hommes doivent avoir un gros compte en banque, de gros muscles, et une belle voiture, ĂȘtre fort, sympathiques et courageux
 les femmes se plier aux canons de beautĂ© Ă  force d’esthĂ©ticiennes, coiffeur, beaux vĂȘtements, ĂȘtre au service, voir se sacrifier
ou pire, mettre les bouchĂ©es doubles pour devenir comme un homme dans cette sociĂ©tĂ© patriarcale, et par lĂ  mĂȘme renier son coup avec une adaptation parfaite Ă  notre milieu familiale et sociĂ©tale pas toujours sain d’ailleurs, le racket Ă©motionnel a toute la place pour faire son chemin
et voilĂ  pourquoi certaines personnes pleurent lorsqu’elles sont en colĂšre Ă©motion non acceptable, acceptĂ©e dans le systĂšme de rĂ©fĂ©rence et donc refoulĂ©e, et d’autres se mettent en colĂšre au lieu d’ĂȘtre triste quelle tĂȘte faisait votre ex, lors de votre sĂ©paration ?.Donc se permettre de remettre chaque Ă©motion Ă  sa juste place et considĂ©rer sa juste valeur est important sur le chemin de Vie pour une Vie plein et radieuse. Car ces Ă©motions nous rendent vivants, c’est de l’énergie de Vie qui cherche Ă  ĂȘtre en mouvement. ConsidĂ©rer vos Ă©motions enfouis comme autant de trĂ©sors et de potentiel de Vie en vous dont vous pourrez bĂ©nĂ©ficier bientĂŽt. Car se sentir ĂȘtre envie, c’est bien se permettre de ressentir et se laisser traverser librement par tout ce que la Vie nous amĂšne Ă  vivre, pour se sentir vivant La Joie, L’Amour, la Tristesse, la Peur et la Ă  nous de retrouver le chemin de l’école de la Vie, pour nous rĂ©apprendre Ă  vivre ce chemin s’appelle un pĂšlerinage, c’est le but de tous les pĂšlerinages du monde, et le plus long mesure 
. 50cm !Il s’agit de nous permettre de redescendre de la tĂȘte vers le CƓur
 et retrouver son ressenti, agrĂ©able et dĂ©sagrĂ©able
laisser passer ce qui Ă  Ă©tĂ© nouĂ© avec douceur et bienveillance pour intensifier la Joie, l’Amour et la Vie qui sont nos Ă©tats d’ĂȘtre pourquoi aprĂšs avoir profitĂ© longtemps des bienfaits de la thĂ©rapie Ă©motionnelle et libĂ©ratrice, je vous propose Ă  prĂ©sent de partager ces bienfaits lors de sĂ©ance individuelles, ou lors de mes de sĂ©ances de thĂ©rapie, dans un cadre de sĂ©curitĂ© et de bienveillance, vous aurez la possibilitĂ© d’aller Ă  la rencontre de vos Ă©motions De faire un pas vers elles, les Ă©couter, les reconnaĂźtre et peut-ĂȘtre les laisser faire leur chemin de libĂ©ration
pour laisser plus de place Ă  la Vie, l’Amour et la qu’une sociĂ©tĂ© sans violence, un corps sans maladie, un esprit sans confusion, un intellect sans inhibition, une mĂ©moire libre de traumas et une Ăąme sans chagrin devrait ĂȘtre le droit de naissance de chaque Être humain sur cette Terre. Les Ă©motions dont nous ne prenons pas soin,prendrons soin de nous un jour. » Thomas d’AnsebourgVous souhaitez passer Ă  la pratique ?Pour toute demande d’information ou de rendez-vous, merci de me contacter par tĂ©lĂ©phone 06 24 41 01 serai ravi de rĂ©pondre Ă  vos questions. Karl Unsondage de la Jeunesse au plein air (JPA) indique que si les Français n’ont rien contre les colonies de vacances, ils n’ont juste pas les moyens de se les payer Avec un
Lors d’une premiĂšre expĂ©rience, j’ai beaucoup sous-estimĂ© le besoin de puissance de l’aspirateur car nos machines ont souvent besoin de dĂ©bit mais avec un certain niveau de succion dĂ©pression, sinon la plupart des copeaux resteront coincĂ©s dans les machines, ou parterre. En mĂȘme temps, n’oubliez pas qu’il faut que la vitesse d’écoulement de l’air dans les tuyaux reste aux alentours de 25 m/s sans dĂ©passer 30 m/s. A ces contraintes, se sont ajoutĂ©es des chutes de pression induites par le rĂ©seau permet tuyaux Ă©taient de faible diamĂštre, des flexibles de grande longueur, des coudes et dĂ©rivations d’un angle brutal
 C’est ainsi que, Totor, tout fier d’avoir commandĂ© son magnifique 950 mÂł/h, soit un dĂ©bit fantastique de 264 l Ă  la seconde, se retrouva avec une suceuse Ă  guimauves qui laissait s’échapper trois quarts des copeaux pendant le rabotage ! Quarante-huit heures aprĂšs, retour au fournisseur ! Y faut du lourd, patron ! Quinze jours aprĂšs, mon aspirateur actuel arrivait avec donc les fameux 3100 mÂł/h et 3CV annoncĂ©s. MĂȘme avec mon rĂ©seau prĂ©cĂ©dent, c’est devenu de la bombe ! Cependant, compte tenu des diamĂštres serrĂ©s des tuyaux, la vitesse est devenue tellement importante 63 m/s ou 226 km/h en thĂ©orie!, qu’il y avait une contraction des tuyaux flexibles spiralĂ©s et un boucan d’enfer dans les durites ! En outre, l’aspirateur semblait Ă©touffĂ©, emballĂ©, empĂȘchĂ©. Je vous avoue que j’ai fait avec pendant quelque temps, attendant les bonnes rĂ©solutions pour ma venue en Bretagne. Donc, on rĂ©sume mon projet Des tuyaux du plus gros diamĂštre possible j'utiliserai, sans faire descendre la vitesse d’écoulement de l’air en dessous de 20 m/s. La vitesse d’écoulement Ă  30 m/s jamais ne dĂ©passera. Sinon, je devrai pratiquer des ouvertures rĂ©glables dans les tuyaux Ă©vents de dĂ©lestage pour attĂ©nuer les dĂ©bits en amont et y baisser la vitesse Des tuyaux rigides lisses en PVC ou mĂ©tal au maximum j'utiliserai. Les tuyaux spiralĂ©s sont trĂšs pratiques mais je les ai rĂ©duits Ă  leur plus simple longueur en Ă©vitant les diamĂštres infĂ©rieurs Ă  120 mm, quitte Ă  prĂ©voir de simples rallonges mĂąle-femelle si je suis amenĂ© Ă  devoir dĂ©placer les machines. Aux coudes Ă  90° je renoncerai, prĂ©fĂ©rant deux Ă  45° avec un segment droit entre eux Des dĂ©viations Ă  30 ou 45° seulement j'emploierai. À propos de l’usage controversĂ© du PVC quant au risque de dĂ©flagration ou d’incendie. De nombreuses Ă©tudes ont Ă©tĂ© faites sur le sujet, notamment par d’éminents Yankees, mais aussi des Canadiens, des Suisses
 Il semblerait qu’elles aient toutes abouti Ă  la conclusion d’une absence de risque dans le cadre d’un usage d’amateurs mais nĂ©anmoins recommande une fuite » de mise Ă  la terre du rĂ©seau. J’ai mĂȘme trouvĂ© le travail d’un Ă©tudiant de SUPELEC qui a rĂ©ussi Ă  dĂ©montrer dans la pratique qu’il suffisait de ‱ relier Ă  la terre tous les appareillages Ă©lectriques, mĂ©talliques mĂȘme passifs‱ le PVC n’étant pas conducteur, les charges Ă©lectrostatiques essentiellement induites par le frottement de l’air et des particules vont donc s’accumuler de part et d’autre en surface du tuyau. ‱ Soit laisser pendre dans le flux d’air, Ă  des endroits stratĂ©giques comme les virages, une ou deux queues de cheval d’environ 30-50 cm constituĂ©es de fils conducteurs trĂšs fins contre lesquels les charges Ă©lectriques vont venir s’évacuer vers la masse au passage des Ă©lĂ©ments chargĂ©s dans le flux d'air.‱ Soit utiliser une grille mĂ©tallique placĂ©e dans un piĂšge Ă  bois juste avant les pales du ventilateur pour Ă©vacuer ces charges Ă©lectriques vers la masse. En ce qui me concerne, je m’abstiendrai de toutes ces usines Ă  gaz, c’est dĂ©jĂ  assez compliquĂ©, juste une mise Ă  la masse ! Sachez tout d’mĂȘme, que l’on a n’a jamais recensĂ© un quelconque accident chez des amateurs depuis plus de cinquante ans ! Ne pensez mĂȘme pas ĂȘtre le premier, mĂȘme pour le buzz ! Bien, si vous ĂȘtes toujours lĂ , nous allons passer Ă  des choses un peu plus concrĂštes avec la merveilleuse installation d’aspiration centralisĂ©e de SĂ©raphin. Que les autres me pardonnent! D’abord le schĂ©ma de principe Un groupe d’aspiration consistant en un ventilateur sur chĂąssis aspirant l’air par une buse de diamĂštre 160mm, et le rejetant au travers d’un sac filtrant. Bref, comme pourrait l'ĂȘtre un systĂšme d’aspiration proposĂ© aux amateurs dans les fameux catalogues qui nous font rĂȘver ! L’atelier de SĂ©raphin comporte quatre lignes d’aspiration A + B + C + D correspondant chacune Ă  une machine, et une ligne E correspondant Ă  l’évacuation de l’air Ă  travers le sac filtrant. L’ensemble constitue ce que l’on appelle un rĂ©seau, celui-ci devant ĂȘtre le plus court et rationnel possible. Nous allons supposer maintenant, au vu de ces quatre lignes d’aspiration ayant des profils trĂšs diffĂ©rents, qu'une raboteuse va ĂȘtre branchĂ©e successivement sur ces quatre lignes pour Ă©valuer les diffĂ©rences d’aspiration. Bien sĂ»r, si cette raboteuse est branchĂ©e sur une ligne, les trois autres seront hermĂ©tiquement fermĂ©es donc neutralisĂ©es. Dans un premier temps, on note que les caractĂ©ristiques intrinsĂšques propres Ă  chacun des systĂšmes de ventilation et de rabotage apporte dĂ©jĂ  des besoins diffĂ©rents en matiĂšre de dĂ©bit. Ensuite, nous avons vu prĂ©cĂ©demment que dans une conduite d’aspiration d’un atelier pour le bois, la vitesse optimale dans les tuyaux devait ĂȘtre toujours >25 m/s et ne pas dĂ©passer 30 m/s pour Ă©viter les inconvĂ©nients secondaires. Les donnĂ©es constructeur de chaque systĂšme sont dĂ©finies dĂšs notre achat de ce tableau, et les suivants, j'ai prĂ©fĂ©rĂ© ramener toutes les valeurs au systĂšme international pour faciliter la comprĂ©hension des formules. NB La Pa pascal est l'unitĂ© de pression internationale Vous pouvez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  comprendre que le ventilateur d'aspiration devrait ĂȘtre idĂ©alement achetĂ© en dernier aprĂšs l'Ă©quipement de l'atelier et l'Ă©tude du rĂ©seau. Mais, qui d'entre nous fait comme cela ? QUAND L'EQUILIBRAGE DES DEBITS CONTÔLE LA VITESSE D'ECOULEMENT Evaluons maintenant le dĂ©calage entre les deux systĂšmes aspiration–raboteuse. La raboteuse de SĂ©raphin nĂ©cessite idĂ©alement 0,28 m3/s d’air pour fonctionner correctement. Le ventilateur de SĂ©raphin est dĂ©jĂ  un bon zinzin » qui suce Ă  0,56 m3/s. DĂ©jĂ , avec le double ça part mal ! Si l’on utilise l’un directement branchĂ© sur l’autre, la vitesse d’écoulement de l’air atteindra plus de 35 m/s dans la raboteuse. On dĂ©passe alors les 30 m/s maximum recommandĂ©s mais, ça pourrait l’faire
 avec plus de bruit ! Si l’on veut une vitesse adaptĂ©e de 25 m/s dans la raboteuse, il faudra dĂ©lester au moyen d’une ouverture dans le tuyau qui relie les deux engins, le dĂ©bit excĂ©dentaire de mÂł seconde. Pour le fun, SĂ©raphin fit la mĂȘme expĂ©rience en reliant la raboteuse Ă  l’aspirateur au moyen d’un petit tube de 50 mm de diamĂštre
 hĂ©las, il dut admettre qu’il Ă©tait trĂšs difficile de faire entrer un avion de chasse dans une telle tuyauterie car en l’absence de tout dĂ©bit de dĂ©lestage, la vitesse d’écoulement de l’air dĂ©passait les 900 km/h ! Bien sĂ»r, au-delĂ  du comique, tout ceci n’arriverait jamais car nous verrons plus loin comment l’effondrement de la pression finirait par effondrer le dĂ©bit de lui-mĂȘme, au prix d’une inefficacitĂ© totale de l’aspiration. Ce genre de situation se retrouve parfois dans des installations hasardeuses bricolĂ©es par des amateurs gĂ©niaux, qui ont passĂ© des heures Ă  tĂątonner et mettre au point un systĂšme Ă  base de rĂ©cupĂ©ration et qui, au final, ont un rendement dĂ©plorable, hĂ©las ! En conclusion , si vous voulez ĂȘtre un crack du contrĂŽle du dĂ©bit de votre aspiration ‱ si votre ventilateur a un dĂ©bit infĂ©rieur aux besoins de votre raboteuse, c’est foutu, vous ĂȘtes bon pour le balais et la rogne! ‱ si vous achetez votre ventilateur aprĂšs avoir achetĂ© votre raboteuse et calculĂ© votre rĂ©seau, en prenant un modĂšle parfaitement adaptĂ© qui vous garantisse les 25 m/s, vous devenez un vrai pro ! ‱ Si votre ventilateur Ă  dĂ©jĂ  un dĂ©bit supĂ©rieur aux besoins de vous devrez pratiquer une ouverture rĂ©glable sur le tuyau pour permettre un dĂ©lestage du dĂ©bit excĂ©dentaire, sinon TROP DE VITESSE = BRUIT + PERTE DE PRESSION + USURE DU MATERIEL PREMATUREE Voyons maintenant l’approche de la succion dĂ©pression? qui fait appel Ă  des notions un peu, un peu plus complexes. Mais, je vais vraiment essayer d’ĂȘtre clair ! COMMENT LA PRESSION CHUTE TRES, TRES, TRES VITE DANS NOS TUYAUX Imaginez un corridor fermĂ©, trĂšs long, en sortie d’un match de football, oĂč 20 000 personnes doivent passer pour sortir. Entre le premier et le dernier supporter, va s’écouler un certain temps pour vider le stade. Cette migration va avoir une certaine vitesse de passage dans le corridor vitesse = distance parcourue par unitĂ© de temps en m/s Imaginez que ces supporters l’air soient poussĂ©s par un service d’ordre musclĂ© le ventilateur qui doit absolument vider ce stade Ă  raison de 20 personnes Ă  la seconde le dĂ©bit. Si les supporters sont jeunes, sveltes et athlĂ©tiques, la sortie se fera plus vite. Heureusement pour nos machines, l’air Ă©tant un gaz, sa mobilisation n’est pas des plus compliquĂ©es. Si le corridor les tuyaux est Ă©troit, mĂȘme des supporters des plus athlĂ©tiques auront du mal Ă  suivre la cadence d’évacuation imposĂ©e par le service d’ordre car ils devront courir alors beaucoup trop vite, ce qui n’est pas donnĂ© Ă  tout le monde. Le ventilateur aura beau pousser trĂšs fort, il n'aspirera rien du tout. Si ce corridor tourne Ă  angle droit, se rĂ©trĂ©cit, s’élargit, prĂ©sente des portes battantes, des marches... tout ce petit monde est ralenti, mĂȘme en poussant fort en amont, on reste ralenti en aval! Enfin, si ce corridor devient sinueux et prĂ©sente de nombreuses bornes en pierre posĂ©es le long de ses cĂŽtĂ©s qui perturbent considĂ©rablement les tuyau flexibles annelĂ©s, le flux des supporters au centre sera ralenti par ceux le long des murs. La rĂšgle d'or des tuyaux ‱ du plus gros diamĂštre possible, sans faire chuter la vitesse d’écoulement en dessous de 25 m/s ‱ les plus courts possibles en rationalisant la rĂ©partition du rĂ©seau ‱ les plus droits possibles en Ă©vitant les coudes serrĂ©s, les bifurcations, rĂ©trĂ©cissements brutaux 
 ‱ les plus lisses possibles Ă  l’intĂ©rieur de leurs lumiĂšres pour minimiser les frottements de l’air contre les parois La rĂšgle d’or de la vitesse d’écoulement ‱ La plus lente possible sans descendre en dessous de 25 m/s La rĂšgle d’or du ventilateur de l’aspirateur ‱ Un dĂ©bit adaptĂ© plus prĂšs du besoin calculĂ© ‱ Une majoration de la dĂ©pression qui tient compte de la spĂ©cificitĂ© des pertes de charges dans le rĂ©seau La rĂšgle d’or du consommateur ‱ Se mĂ©fier du marketing, comprendre le principe pour bien choisir ‱ Se mĂ©fier encore plus des affirmations de Monsieur KakouJeSaisTout sur les blogs et encore plus de son beauf'.
Commed'autres maman, j'essaye de faire comprendre Ă  mon fils que ce n'est pas beau et que je ne suis pas fier de lui lorsqu'il dit un gros mot. A l'inverse, je l'encourage aussi Ă  nous faire remarquer si l'un de nous prononce un gros mot. Du coup, il en dit moins et le fait remarquer Ă  quiconque prononce un gros mot. Il a 4ans1/2 et j
Le partage de la chambre d’enfant est une pratique de plus en plus courante. Habitants des grandes villes ne disposant pas d’assez de chambres dans leur appartement, familles nombreuses ou recomposĂ©es
 Cette idĂ©e sĂ©duit par son sens fonctionnel. Il s’agit d’une solution envisageable et agrĂ©able pour nos chĂšres petites tĂȘtes blondes. Toutefois, la cohabitation au sein de cet espace clĂ© doit se dĂ©rouler au mieux. Pour cela, il va falloir rivaliser d’astuces en plus de faire preuve d’une bonne dose de psychologie et d’un goĂ»t pour l’amĂ©nagement de la chambre d'enfant, en organisant la piĂšce en fonction de leur personnalitĂ© et de leur Ăąge, sans perdre de mĂštres carrĂ©s. Vous souhaitez prĂ©server l'intimitĂ© de chacun dans une chambre partagĂ©e entre plusieurs enfants ? Rendez-vous sur HOUZZ, la plateforme de rĂ©fĂ©rence qui met en relation les particuliers avec les professionnels de la maison architectes, dĂ©corateurs, artisans et entreprises gĂ©nĂ©rales du bĂątiment afin de trouver l’interlocuteur idĂ©al au moment de se lancer dans des travaux. Comment expliquer ce choix aux enfants ? Commencez par expliquer Ă  vos enfants que la situation vous contraint Ă  faire partager cette piĂšce qui leur est si chĂšre. Il est nĂ©cessaire de le justifier le plus simplement possible et surtout de ne pas mettre les concernĂ©s devant le fait accompli. Ensuite, vous devez ĂȘtre Ă  leur Ă©coute sur leurs questionnements par rapport Ă  cette future coexistence. Patience et diplomatie seront alors vos meilleurs atouts pour parlementer avec ces petits qui fourmillent de questions. Valoriser l’idĂ©e de vivre ensemble ! Y a-t-il un meilleur Ăąge pour partager sa chambre ? Il ne fait aucun doute qu’entre trois et sept ans, les enfants seront moins rĂ©ticents Ă  dormir avec leur frĂšre ou leur sƓur. Encore dans l’univers des jouets, ils sauront partager l’espace de jeux. La cohabitation avec un bĂ©bĂ© peut s’avĂ©rer elle difficile, notamment si l’écart entre les deux est important. L’entrĂ©e au collĂšge risque, elle aussi, de corser la situation. S’il y a une diffĂ©rence d’ñge trop grande entre les enfants, les Ă©tudes de l’aĂźnĂ© demanderont plus de calme au sein de la chambre pour travailler. Dans les deux cas, il vous faudra crĂ©er un agencement optimisĂ© et plus intime, mĂ©nageant des sĂ©parations. Tout comme Ă  l’adolescence, Ăąge des disputes et du besoin de prĂ©servation de son jardin secret, l’amĂ©nagement et la dĂ©coration aux envies de chacun sera Ă  prendre solutions pour crĂ©er deux espaces en un ? Pour une cohabitation au top, il convient de dĂ©finir et sĂ©parer les espaces. Coin nuit, bureau ou jeux ainsi que celui de chaque enfant
 Il est alors intĂ©ressant d’avoir une vraie sĂ©paration pour mieux conserver leur intimitĂ©. Le mobilier reste une valeur sĂ»re puisqu’il a une fonction deux en un et Ă©vite les gros travaux. En effet, une Ă©tagĂšre sans fond apporte une sĂ©paration visuelle sans avoir Ă  monter de cloison et des rangements supplĂ©mentaires tandis que des bureaux crĂ©ent un espace dĂ©diĂ© aux devoirs. Un tableau noir ou une table de jeux sont idĂ©als pour crĂ©er un coin loisir. D’autres amĂ©nagements plus dĂ©cos sont tout aussi utiles. On pense alors au paravent, aux rideaux et Ă  la lit choisir dans une chambre pour deux enfants ? Partager sa chambre ne doit pas ĂȘtre vĂ©cu comme une contrainte par les enfants, mais comme un plaisir. Si la personnalitĂ© de chacun devra se dĂ©marquer mĂȘme jusque dans le choix des couchages, il n’en faut pas moins nĂ©gliger l’optimisation de la piĂšce. Ainsi, en fonction de la surface disponible, vous pouvez opter pour diffĂ©rents modĂšles. Les lits superposĂ©s avec ou sans rangements Les lits superposĂ©s sont les plus adaptĂ©s pour une chambre partagĂ©e qui souhaite conserver un espace suffisant au sol pour un coin jeu ou travail. Ce module s’adapte aux besoins de chaque petit et ne joue pas la carte de la symĂ©trie au couchage en hauteur vient s’ajouter un couchage perpendiculaire en bas. Les modĂšles avec des rangements s’adoptent dans les petits espaces. Vous n’aurez pas besoin d’ajouter une armoire, une commode ou une Ă©tagĂšre. Les lits distincts sont utiles si les enfants ont une diffĂ©rence d’ñge importante. Les lits cabanes, quant Ă  eux, crĂ©ent une ambiance rangements choisir dans une chambre partagĂ©e ? Dans une chambre d’enfant, les rangements sont primordiaux pour organiser les jouets, les vĂȘtements, les peluches
 S’ils pourront les partager dans un premier temps, il est important que chacun ait un espace Ă  lui, y compris dans les rangements. Les modĂšles Ă  fixer au mur reprĂ©sentent un vrai gain de place ils permettent d’optimiser les petites piĂšces. Les rangements Ă  tiroirs quant Ă  eux sont fonctionnels pour les enfants. Ils apprĂ©cieront les façades de diffĂ©rentes couleurs indiquant ce qu’ils contiennent. Enfin, pour ranger les jouets, misez sur les casiers Ă  ardoises. Les placards Ă  portes coulissantes restent les modĂšles incontournables pour ne pas perdre de mĂštres carrĂ©s. Quel bureau choisir pour chaque enfant ? Un ou plusieurs bureaux vont ĂȘtre installĂ©s dans la chambre pour les besoins respectifs des enfants. Le choix doit se faire en fonction de leur Ăąge et de l’espace disponible dans cette piĂšce. Pour ceux en bas Ăąge, le double bureau leur permettra de partager plus de moments ensemble. À l’heure de la rentrĂ©e scolaire, misez sur des modĂšles d’écoliers des annĂ©es 50-60. Leur petite taille optimisera la surface. Lorsque les enfants arriveront au collĂšge puis au lycĂ©e, il sera prĂ©fĂ©rable d’opter pour des bureaux plus grands munis de tiroirs pour organiser les diffĂ©rentes affaires. Quelle dĂ©coration adopter dans une chambre pour deux enfants ? Une fois le mobilier de la chambre choisi, place Ă  la dĂ©co. Vous devrez respecter la petite bulle personnelle des deux enfants afin qu’ils se sentent Ă  leur place tout en cherchant Ă  harmoniser l’ensemble de la piĂšce. L’univers de l’un ne doit pas ĂȘtre une pĂąle copie de l’autre, mais ils doivent tous deux s’accorder. L’utilisation des couleurs qui s’associent, en peinture ou en papier peint, aide Ă  dĂ©limiter les espaces. Attention tout de mĂȘme n’adoptez pas des couleurs trop franches au risque d’avoir une chambre bariolĂ©e aux tons agressifs. Comment personnaliser les espaces des enfants ? Tout se passe par la petite dĂ©coration ! Sachez que dans une chambre, il est possible de crĂ©er plusieurs ambiances selon les goĂ»ts des enfants. Ils peuvent s’approprier leur espace de maniĂšre inventive et personnelle. Les sols seront dĂ©corĂ©s Ă  l’aide de tapis ou de stickers pour dĂ©finir les multiples coins. Les murs, quant Ă  eux, se pareront de frises un Ă©lĂ©ment rĂ©solument dĂ©co. Ensuite, faites-en sorte que les deux petits aient une lampe de chevet, une parure de lit, une affiche qui leur les meilleures idĂ©es pour amĂ©nager une chambre pour deux enfants
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Lun dit à l'autre : - T'es une fille ou un garçon ? - Je suis une petite fille et toi? - Moi, je ne sais pas Forum complet: Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en

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lamienne elle est réelle, c'est ma fille cadette qui me l'a sortie (4 ans) pour comprendre il faut savoir que notre voisine avait une chienne sans queue, du no . L'univers de
Lenouveau titre Art kid’s s’adresse aux 6-12 ans. Il - 09/20/2001
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Deuxmois d’étĂ© ont suffi pour que nos petites tĂȘtes blondes aient pris de nouvelles habitudes : coucher tardif, grasse matinĂ©e, temps d’écran allongĂ©, cocon familial retrouvĂ©, etc. Bref, la rentrĂ©e est souvent synonyme de retour Ă  la rĂ©alitĂ© pour nous, mais aussi et surtout pour nos enfants qui ont enchaĂźnĂ© les stages et activitĂ©s ludiques e tout genre. À J-5 avant la

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