Lacultissime comédie musicale The Phantom of The Opera débarque au théâtre Mogador pour fêter ses 30 ans. Bref : le show qu’il faut avoir vu une fois dans sa vie ! Vous l’avez vu sur notre Instagram, nous Elle lui appartient corps et âme. Si la célèbre comédie musicale du Britannique Andrew Lloyd Weber a vu le jour à Londres en 1986, et tient l'affiche depuis vingt-huit ans dans l'un des plus prestigieux théâtres de Broadway, à New York, c'est réellement Paris qui lui sert d'écrin. Le Fantôme de l'Opéra », titre d'un roman de Gaston Leroux, raconte la passion folle qui anime un être défiguré vivant dans les entrailles de l'Opéra Garnier pour une jeune cantatrice, prénommée Christine, également courtisée par un riche vicomte. Le Fantôme dissimule son visage monstrueux sous un masque blanc. L'opéra qu'il écrit à Christine la séduira-t-il ? Le jeune Raoul parviendra-t-il à arracher la jeune femme à la pénombre ?Lorsqu'il découvre en 1986 cet extraordinaire triangle amoureux, drame victorien par excellence, le metteur en scène américain Harold Prince en est convaincu la pièce se jouera à Paris. Las ! Il faudra attendre trente ans, puisque l'oeuvre est enfin programmée, à partir d'octobre prochain, au Théâtre Mogador. Personne en France n'a réclamé le show, décrypte le producteur de West Side Story. Pourtant, à l'époque, j'étais tellement exalté que j'ai couru à l'Opéra Garnier. On m'a tout montré de la pièce d'eau qui dort cinq étages sous la scène aux toits de zinc sur lesquels j'ai grimpé. » En contemplant la place Diaghilev les pieds dans le vide, il a une vision Chaque scène devra comporter un élément de surprise. »Harold Prince, roi du musical »Une musique et une histoire formidablesLa première du spectacle, à Londres en 1986, restitue à la perfection l'atmosphère d'un théâtre de 1880, mystérieusement hanté par l'âme d'un fantôme. Nous n'avons rien changé depuis », sourit celui qui, à 88 ans, préside toujours aux répétitions. À l'arrière-scène du théâtre de Broadway, les enfants des premiers régisseurs dirigent maintenant les mouvements des candélabres qui donnent vie au lac souterrain, au lustre monumental qui s'abat, à la fin du premier acte, sur les spectateurs. Aucun show n'a duré aussi longtemps », s'émerveille Bastien Jacquemart, ancien de la Star Academy » choisi pour interpréter le rôle de Raoul dans la version française. C'est très émouvant de savoir que le spectacle se joue depuis l'année de ma naissance. » Les clés d'un tel succès ? Une musique et une histoire formidables », assure Harold Prince. Il existe une forte relation érotique entre Christine et le Fantôme, que le public ressent. Même si à la fin, elle choisit le vicomte... »VIDEO. Le Fantôme de l'Opéra les coulisses du casting parisienUn drame amoureux classique servi par une mise en scène époustouflante et un casting de rêve ! Le rôle du Fantôme sera joué par un... Islandais. Formé, comme la moitié des acteurs, au chant lyrique Ceux qui prétendent que l'opéra est plus noble que la comédie musicale se trompent », sourit Harold Prince. Il est simplement plus théâtral, moins statique. » Plus talentueux ? On serait tenté de le croire, en frémissant aux émois de la belle Christine. Le Fantôme de l'Opéra », du 4 octobre au 20 août 2017, au théâtre Mogador, 25, rue de Mogador à Paris IXe. De 23 € à 105 €. Un duo franco-américain en vedette KAyDD.